Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 31 Janvier 2011
Makoto est de nouveau recruté pour un séminaire par son entreprise, qui pourrait lui offrir une belle promotion à la clef. Mais dans Step Up, nous savons bien que "voyage d'affaire" rime souvent avec "possibilité d'adultère" ! Alors, qui sera la tentatrice ? L'entreprenante Sugiyama ? La douce Miyuki ? La pétillante Komatsu ? La mamellaire Misaki ? Eh bien non, ce sera... sept employées d'un coup ! Soit autant de possibilités litigieuses, dans une soirée qui finira par une réunion au sommet autour... d'un bon film porno !
Et pourtant... la volonté de notre héros, bien que fragilisée au tome précédent, ne vacille pas cette fois-ci (ou presque) ! Il faut dire que Makoto a déjà fort affaire avec Yura, qui s'est soudainement révélée une véritable accro du sexe du jour au lendemain. La femme au foyer en veut, tous les jours, à presque toutes les heures, présentant une obsession pire que celle de son mari qui en tient pourtant une sacrée couche. On se demande encore d'où peut provenir une telle évolution (si l'on peut qualifier ainsi la chose), sinon du fait qu'après ses premiers orgasmes, son appétit sexuel n'a fait que s'amplifier. Quelle aubaine pour Makoto... mais aussi pour l'auteur, qui ne devrait pas se gêner pour nous offrir bientôt encore plus de délires scabreux ! On en soupire d'avance... de dépit.
Ce trente-sixième tome est donc surtout concentré sur le couple fondateur, malgré quelques sorties sulfureuses de Makoto où "il ne se passera rien, chérie", tandis que Yura retrouve ses voisines pour des sessions de tripotage de seins (plus à la mode que les réunion Tupperware). Et alors que la série continue de s'enfoncer dans les profondeurs abyssales du vulgaire et du grand n'importe quoi, voilà que, discrètement, la question d'un futur bébé revient... Oui, mais pas dans le bon couple ! Aki se sert de Kyoko et de Matsuzaki comme d'un fusible pour lancer le sujet, réduisant ainsi encore plus les chances de voir un jour Makoto féconder Yura... quel gâchis.
Mais que le temps passe, notre couple fête déjà son troisième anniversaire, en revenant sur les traces de sa première sortie de couple (pratique pour l'auteur qui peut ressortir ses vieilles planches). C'est ainsi qu'on constate que la série arbore un rythme de "un tome/un mois", bien loin de celui de la vie réelle : en effet, après avoir passé la série à un rythme trimestriel, l'éditeur Pika ralentit encore la cadence, avec un tome tous les quatre à cinq mois : comme quoi, ce syndrome n'affecte pas que des séries de qualité... Une chose est sûre, nous ne sommes pas prêts d'en voir le bout du chemin, Si chemin et bout il y a, évidemment.