Step up love story Vol.33 - Actualité manga
Step up love story Vol.33 - Manga

Step up love story Vol.33 : Critiques

Futari Echi

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Mars 2010

Le volume précédent nous laissant à la recherche du fameux point G... et c'est ainsi que l'on retrouve notre couple comme on l'avait laissé, Makoto s'improvisant explorateur des territoires défendus de Yura. Mais comme toujours, les chasses aux trésors révèlent plus de richesses dans leur recherche que dans leur but, et Makoto réalise enfin l'importance de s'attarder sur les réactions de sa partenaire... Au bout du 33ème tome, il était temps !

Un tome sous le signe du point G, G comme "Graveleux" ! Outre les scènes coquines toujours aussi omniprésentes et inutiles, ce tome revient sur la prostitution au Japon, et sur les "maisons de plaisirs" ou de charmantes hôtesses, souvent costumées selon les désirs de la clientèle, assouvissent leurs désirs sans jamais aller jusqu'à la pénétration, interdite par la loi. Une bien belle hypocrisie, que l'auteur semble dénoncer en expliquant dans les détails les étapes de ce genre de services : la découverte du club, la sélection de la demoiselle, les rapports pouvant être entretenus, les dérives... mais n'essayons pas de chercher un quelconque esprit sarcastique et engagé de la part de Katsu Aki, qui s'est surtout fait plaisir, comme à son habitude !

Pour le reste, les couples se font et se défont dans l'entourage de notre couple parfait (ou non ?). Les situations tournent parfois même au vaudeville léger, avec des amants dans le placard, des revirements de situation au meilleur moment ou des spectateurs inattendus pendant les rapports. Mais le parallèle avec Georges Feydeau s'arrête très vite lorsque des mineures sont impliquées, et que des gamines de 4-5 ans s'extasient devant des ébats sexuels. L'humour n'excuse pas tout et les situations sont de plus en plus borderline.

Malgré le caractère cru et très premier degré des trois premiers chapitres, ils offrent néanmoins de nombreuses informations sur des thèmes dont tout le monde parle mais dont on ne sait souvent que très peu. Ils compensent alors avec la gratuité du reste du tome, qui se contente d'enchaîner les situations cuculs (dans tous les sens du terme) en s'approchant même d'idées tendancieuses. De loin, ce tome parait plus épais que les précédents, mais faute de bonus statistiques français comme dans les premiers tomes, l'éditeur Pika nous éduque avec une dizaine de feuilles publicitaires. De toute façon, Step Up ne vaudra jamais les conseils d'un bon médecin. Alors tirez la langue à cette série, et n'oubliez pas de dire "33"...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs