Step up love story Vol.30 - Manga

Step up love story Vol.30 : Critiques

Futari Echi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Septembre 2010

Décidément, l'agence de Makoto recrute à tour de bras ! Dans ce trentième volume, nous rencontrons Suzuka Takahashi, une jeune hôtesse d'accueil de vingt-deux ans et dont le physique digne d'un mannequin pourrait faire chavirer plus d'un regard ! Mais la demoiselle souffre d'un complexe à propos de sa petite poitrine... Compensera-t-elle ce handicap par ses autres atouts ?

Trente tomes !!! C'est avec ce nombre aussi rond que l'on se rend compte depuis combien de temps cette série fait tâche dans le paysage français. S'il s'est écoulé trois années dans la série (pour cinq dans le monde réel), on ne peut que constater la platitude d'un scénario toujours plus graveleux et sombrant dans la redondance totalement assumée par Katsu Aki. Et ce volume ne déroge pas aux mauvaises habitudes, en respectant la règle récemment instaurée d'une nouvelle cruchotte par tome. Voilà donc Suzuka, planche à pain de son état pour représenter tous les quotas mammaires, et mise bien évidemment à côté de Misaki la vache à lait pour marquer le contraste ! La jeune femme a également un caractère assez juvénile et aime les câlins, se frottant ainsi constamment à ses congénères ! Makoto en fera bien évidemment les frais, mais l'auteur en profite aussi pour offrir des contacts exclusivement féminins, virant jusqu'au léchage de tétons entre collègues de bureau... les liens hiérarchiques du monde du travail ne sont plus ce qu'ils étaient ! Comble de la situation, l'auteur ose ensuite dénoncer le harcèlement sexuel au bureau...

Et notre couple phare dans tout ça ? Ils vagabondent joyeusement dans quelques activités touristiques ou sportives : ramassage de coquillages, concours sportif dans le quartier, randonnée,... autant d'idées qui finissent en un seul et même point de chute : une partie de jambes en l'air ! Mais il faut dire que Yura a beaucoup de travail pour faire oublier à Makoto toutes ses séduisantes copines de bureau. Elle n'hésitera pas à s'incruster dans le voyage annuel de l'entreprise pour vérifier les faits et gestes de son mari, et sera toujours prête à écarter les cuisses à la moindre montée de testostérone de son mari... quitte à devoir se déguiser en bunny girl ! Entre un mari qui soulage ses pulsions avec le corps de sa femme, et une femme qui arrive à faire sortir son mari en promettant une récompense, on se demande encore qui manipule qui dans ce couple dont la solidité n'est que factice.

Trente tomes, donc, un nombre qui nous fait constater une fois encore que la série n'est toujours pas prête à évoluer. Elle pourrait s'arrêter du jour au lendemain qu'on ne le sentirait pas passer, tant les personnages n'ont pas bougé d'un pouce. Serait-ce le bon moment pour arrêter la série ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs