Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Décembre 2009
Les tomes de Step Up se suivent et… finissent par se ressembler. Et malheureusement, on s’en passerait. Avec le déménagement du tome précédent, l’auteur se complait à présent dans les diverses histoires scabreuses qui constitue le voisinage de notre couple phare. Cette fois, on découvrira notamment Rui, jeune lycéenne qui découvre son corps et la masturbation… tandis que son père la reluque. Ou encore Mizuhara, femme mariée dont le mari lui fait l’amour très vite… avec les enfants à côté. Bref, des situations parfois compliquées, qui ne sont jamais traitées avec la gravité nécessaire. L’auteur y échappe par le comique, et en détournant les problèmes en les mettant en image via des fantasmes. Mais ce genre d’excès devient de moins en moins acceptable.
Le tome se rattrape néanmoins sur sa vocation première, en abordant de nouvelles thématiques autour de la sexualité, et pas seulement celles des dauphins abordées en première partie de tome ! On y découvre notamment deux chapitres consacrés aux sex-toys, avec un catalogue pour le moins… détaillé, puis un passage de la théorie à la pratique. On regrettera simplement que Makoto profite de l’ivresse de Yura pour ce genre d’expérimentations ! Enfin, au bout de 20 tomes, Katsu Aki survole le thème de l’homosexualité… féminine, bien sur ! Ne lui en demandons pas plus pour l’instant, dans ce guide censé parler de sexualité au sens large…
On retrouve pour le reste les standards de la série : des fantasmes inavoués, permettant à l’auteur de présenter des situations explicitement malsaines, tandis que le quotidien l’est tout autant de manière implicite, Makoto distribuant des mains aux fesses de sa femme, et présenté comme le pauvre mari frustré. Tome 20, un chiffre rond pour permettre de s’évader de la série ?