Spiritual Princess Vol.5 - Manga

Spiritual Princess Vol.5 : Critiques

Machi de Uwasa no Tengu no Ko

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Octobre 2019

Petit à petit, la maladroite mais courageuse Akihime s'est remise de sa rupture avec Takeru. L'adolescente veut passer à autre chose, et ça tombe bien, car à l'approche de l'automne les événements vont se succéder, à commencer par la fête du lycée pour laquelle sa classe s'est beaucoup investie... mais pour quel résultat ? En effet, subissant la concurrence d'un maid café où se trouve une des plus belles filles du lycée, le café de la classe de notre héroïne ne voit personne arriver... Est-ce que ce sera suffisant pour qu'elle et ses amis ne profitent pas de la fête ? Le séduisant Takeru pourrait-il venir leur donner un coup de main ?

Réponses dans une tout début de volume qui reprend efficacement la bonne vieille recette de la fête scolaire. Nao Iwamoto fait dans le très classique concrètement, et passe plutôt vite en revue les festivités, mais elle sait surtout y dégager un charme certain, de par les interactions de ses personnages entre autres. Et ce sont souvent ces relations entre personnages qui animent le mieux cette tranche de vie. Quand Shun s'apprête enfin à partir tout le mois d'octobre pour sa formation, tout le monde dans la classe y met du sien pour lui concocter un cadeau. Quand c'est l'anniversaire de notre héroïne, tout le monde est là pour le célébrer de façon simple et plaisante (pas de grands cadeaux en vue: un simple gâteau suffit à cette attachante héroïne). Quand Shun finit enfin par être absent, plusieurs figures sont là pour veiller sur elle à leur manière (comme Saburôbô, ou tout simplement Shun lui-même qui n'a pas été avare en conseils), quand un étonnant prétendant vient tenter de séduire "Tarôbô" c'est Momiji qui décide de s'en charger... Et au final, chacun y gagne un peu, notamment Momiji qui confirme être une fille digne de confiance derrière son joli minois.

Ce tome est aussi assurément marqué par l'absence de Shun, devant partir un mois pour sa formation, et cette absence se ressent bien auprès des personnages, et en particulier d'Akihime. Shun ayant toujours été là pour elle, la jeune fille s'interroge tout doucement, constate que tous deux n'ont plus exactement les mêmes goûts qu'avant, est intriguée quand on lui dit que le jeune garçon pourrait finir par devenir Tarôbô à sa place, s'inquiète en apprenant qu'il est parti à Izumo auprès de Kurama (cela signifie-t-il qu'il risque de ne plus revenir ?), a peut de ne pas trouver le bon moment pour lui téléphoner... Mine de rien, on voit bien que notre héroïne pense très souvent à son ami d'enfance, et l'inverse est sans doute vrai aussi. Quand l'adolescente s'inquiète et n'ose pas téléphoner, a-t-elle raison de s'en faire ? Après tout, comme le dit Momiji, Shun donnera forcément des nouvelles, parce que c'est elle.

Quotidien, vie lycéenne, relations entre les personnages, part fantastique restant bien présente... Nao Iwamoto reste fidèle à sa recette bien équilibrée, pour une lecture restant très agréable, d'autant qu'elle est portée par un dessin clair où les décors ne sont pas occultés et où certaines planches sont vraiment très jolies dans l'ambiance qu'elles dégagent.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs