Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 12 Novembre 2020
Soupinou a désormais un petit frère ?! Le petit Soupi vient effectivement de naître de l'une de ses boules de poils, comme par miracle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Soupinou a à coeur son rôle de "grand frère", tout en continuant lui-même de "grandir" c'est-à-dire de progresser dans certains domaines comme la langue. La "famille" s'agrandit donc et semble donc plus heureuse que jamais... n'est-ce pas l'essentiel pour conclure cette petite série ?
Car l'oeuvre de Yuu Horii s'achève donc au bout du'n troisième et dernier volume qui, toutefois, et malgré l'apparition de Soupi, ne change à aucun moment sa recette de façon significative: jusqu'au bout, on a droit à une tranche de vie faite de chapitres plutôt indépendants, courts voire très courts, où le seul vague fil rouge ici tient en les premiers moments d'existence de Soupi, entre premières découvertes à l'intérieur comme à l'extérieur, apprentissage du vol grâce à un surprenant oiseau...
Chose que l'on regrettera un peu: au fil des chapitres, la petite immersion dans le cadre typiquement finlandais s'est un petit peu dissipée, chose plutôt dommage puisque l'emplacement du récit en Finlande était la principale originalité du titre, ce pays étant très rarement vu en manga. ici, on aura bien quelques petites informations, toujours culinaires bien sûr, mais aussi par exemple sur la fête du travail, ainsi que quelques moments de beautés typiquement scandinaves comme les aurores boréales, mais tout compte fait Yuu Horii ne va jamais plus loin, ce qui fait que pour certaines chapitres l'atmosphère finlandaise se ressent moins, ou alors repose uniquement sur le cadre de la maison, de la forêt et de la neige comme dans les deux premiers opus.
Néanmoins, pas vraiment de déception en vue, car quand il s'agit de jouer sur son autre créneau-phare, à savoir la mignonnerie et la chaleur, la série s'en sort assez bien jusqu'au bout ! De ce côté-là, le cadre de la maison modeste et en bois aide vraiment bien à ressentir un côté chaleureux, tandis que les petites activités de nos héros (une petite balade, lire un livre illustré...) s'apparentent vraiment à celles que pourrait avoir une famille, Tina et son frère étant alors en quelque sorte les parents de leurs deux adorables boules de poils. Quant au dernier chapitre, tout en proposant une fin ouverte où le quotidien de nos héros perdurera sans aucun doute dans leur chaleureux petit recoin de Finlande, il cristallise assez bien tout ce que Soupinou et Soupi ont pu apporter d'épanouissement et de joie aux deux humains, en particulier Tina.
Si l'on aura tendance à conseiller plus facilement la série à un jeune public du fait de la brièveté des chapitres et de leur facilité de lecture, Soupinou est une petite tranche de vie qui pourrait facilement plaire également aux adeptes du genre. Yuu Horii ne va tout compte fait pas chercher très loin ses idées, mais par les temps qui courent une oeuvre aussi fluffy, douce et chaleureuse fait facilement du bien.
Car l'oeuvre de Yuu Horii s'achève donc au bout du'n troisième et dernier volume qui, toutefois, et malgré l'apparition de Soupi, ne change à aucun moment sa recette de façon significative: jusqu'au bout, on a droit à une tranche de vie faite de chapitres plutôt indépendants, courts voire très courts, où le seul vague fil rouge ici tient en les premiers moments d'existence de Soupi, entre premières découvertes à l'intérieur comme à l'extérieur, apprentissage du vol grâce à un surprenant oiseau...
Chose que l'on regrettera un peu: au fil des chapitres, la petite immersion dans le cadre typiquement finlandais s'est un petit peu dissipée, chose plutôt dommage puisque l'emplacement du récit en Finlande était la principale originalité du titre, ce pays étant très rarement vu en manga. ici, on aura bien quelques petites informations, toujours culinaires bien sûr, mais aussi par exemple sur la fête du travail, ainsi que quelques moments de beautés typiquement scandinaves comme les aurores boréales, mais tout compte fait Yuu Horii ne va jamais plus loin, ce qui fait que pour certaines chapitres l'atmosphère finlandaise se ressent moins, ou alors repose uniquement sur le cadre de la maison, de la forêt et de la neige comme dans les deux premiers opus.
Néanmoins, pas vraiment de déception en vue, car quand il s'agit de jouer sur son autre créneau-phare, à savoir la mignonnerie et la chaleur, la série s'en sort assez bien jusqu'au bout ! De ce côté-là, le cadre de la maison modeste et en bois aide vraiment bien à ressentir un côté chaleureux, tandis que les petites activités de nos héros (une petite balade, lire un livre illustré...) s'apparentent vraiment à celles que pourrait avoir une famille, Tina et son frère étant alors en quelque sorte les parents de leurs deux adorables boules de poils. Quant au dernier chapitre, tout en proposant une fin ouverte où le quotidien de nos héros perdurera sans aucun doute dans leur chaleureux petit recoin de Finlande, il cristallise assez bien tout ce que Soupinou et Soupi ont pu apporter d'épanouissement et de joie aux deux humains, en particulier Tina.
Si l'on aura tendance à conseiller plus facilement la série à un jeune public du fait de la brièveté des chapitres et de leur facilité de lecture, Soupinou est une petite tranche de vie qui pourrait facilement plaire également aux adeptes du genre. Yuu Horii ne va tout compte fait pas chercher très loin ses idées, mais par les temps qui courent une oeuvre aussi fluffy, douce et chaleureuse fait facilement du bien.