Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 24 Mars 2025
Le concours touche à sa fin. Malgré un début de prestation bancal à cause de la blessure de Chika à sa main, les membres du club de koto de Tokise espèrent avoir pu toucher leur auditoire et le jury en plein cœur. Quand viennent les délibérations, le résultat est inattendu. Une surprise d’autant plus grande que le professeur référent de la fine équipe, Takinami, se met à soutenir les projets futurs du club.
L’intense et émouvant tome précédent laisse place à une fin de compétition aux délibérations sous tension, marquant la fin du premier concours traversé par le jeune club sous sa forme actuelle. Un instant d’autant plus poignant que les personnages en ressortent soudé, y compris avec leur professeur référent dont le rôle s’épaissit tandis que son écriture s’affine et révèle une belle subtilité grâce au flashback intervenu dans le septième volume.
Une séquence forte s’achève et laisse place aux préparations logiques de la suite de l’ascension du club de Koto de Tokise. La mangaka choisit d’opérer une transition sur deux fronts, à la fois en ciblant la vie lycéenne des personnages et les liens forts qui se tissent entre certains d’entre eux, mais en s’intéressant tout de même au prochain morceau que devront maîtriser les protagonistes en vue du concours national. Une double transition d’autant plus habile qu’elle traite en parallèle l’adolescence du moment des personnages, mais aussi l’inévitable deadline de cette période de leur vie, via une sorte de « révélation » de fin de volume dépeinte avec passion et ambition du côté du casting. Indéniablement un autre moment fort et vivant qui hausse nos attentes aussi habilement qu’à l’accoutumée.
En termes de tranche de vie, ce tome aborde l’inévitable moment du festival lycéen, avec son lot d’attractions et d’instants de répit. Plus encore que les activités menées par les différents clubs, c’est la tension amoureuse au sein de certains binômes qui prend une épaisseur particulièrement subtile. Dans un cas, les sentiments sont évidents et assumés par l’un des concernés quand, de l’autre, Amu joue surtout avec les tempéraments du duo et une connexion forte que ses composantes a su enrichir en sept tomes.
En somme, même sur un passage plus posé en vue du prochain arc majeur, « Sounds of Life » reste brillant à bien des niveaux, et émouvant dans chacun de ses traitements forts. Maintenant que la notion de romance est explicitement implantée dans l’équation, la série a encore plus de potentiel pour se saisir de nous dans ses volumes à venir.