Sounds of life Vol.15 : Critiques

Suite à leur qualification pour le concours national, les membres du club de koto du lycée Tokise ont du pain sur la planche pour se perfectionner. Mais il leur faut aussi souffler, et tandis que Satowa renoue avec sa mère, l’amour semble s’installer progressivement entre Kurata et Kurusu. Un vrai lien connecte désormais les différents membres, et tous sont prêts à se frotter à de nouveaux défis en attendant la compétition qui les opposera aux meilleurs clubs du pays…

Retour à une forme de routine pour les attachants élèves de Tokise ! L’exaltant arc des qualifications nous a laissés sans voix, mais on aime retrouver le charme des épisodes lycéens de l’œuvre d’Amu, d’autant plus depuis que des histoires d’amour se sont immiscées au sein de certains binômes. Cette fois, Kurata et Kurusu sont à l’honneur via des liens qui se renforcent, des quiproquos qui les émoustillent, et une sincérité qui les connectent à chaque fois un peu plus. Le couple en devenir est assurément mignon, et son développement est d’autant plus pertinent qu’il revient sur l’ancienne Kurusu, celle qui fut une entremetteuse avant de devenir un membre indispensable de la petite troupe.

Un moment fort parmi d’autres, dont le retour de Satowa dans son foyer familial. On sent qu’avec ces nouveaux développements, Sounds of Life a su régler certains enjeux et aborde de nouveaux caps scénaristiques qui vont au-delà du concours national, le leitmotiv central de l’œuvre. C’est désormais une constante dans l’écriture d’Amu : la mangaka sait parfaitement concilier sa ligne narrative principale aux sous-intrigues de ses personnages, dans un ensemble qui se révèle toujours passionnant et poignant. Avec ses premières pages, ce quinzième tome ne fait pas exception !

Le koto est néanmoins bien présent via différents focus, des futurs entraînements du club jusqu’à une performance qui les traînent vers un terrain inédit. Derrière son air anodin, le passage du centre commercial ne manque clairement pas de mordant, que ce soit par son humour ou son revirement intense à travers lequel l’autrice nous ébahit une fois de plus de ses planches pures et majestueuses.

Il en résulte un volume de transition qui s’empare de nous par chacun de ses aspects, que ce soit ses intrigues de personnages, ses romances ou les nouvelles performances musicales originales qui guident peu à peu la bande de joyeux lurons sur le chemin du concours national. Après un arc si intense que celui des qualifications, l’œuvre ne perd en rien de son charme, loin de là !