Sounds of life Vol.11 - Manga

Sounds of life Vol.11 : Critiques

Kono Oto Tomare

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 17 Avril 2025

Le plan de la grand-mère d’Akira, visant à faire couler le club de koto de Tokise, tombe peu à peu à l’eau quand sa petite fille réalise la sincérité de la petite bande. Elle s’en retrouve même émue, balayant les fantômes de son passé avec comme nouvel objectif d’assumer sincèrement sa tâche de tutrice. Et tandis que les membres du club sont tirés vers le haut, la perfide grand-mère joue sa dernière carte pour faire tomber le groupe de Satowa…

L’étape de transition menant aux qualifications du concours national touche à sa fin. Plus précisément, c’est un arc très focalisé sur Akira Dôjima, nouvelle figure au sein de l’intrigue qui vient épaissir la dramatique trame autour de Satowa et de sa mère. Tout un programme donc, que la mangaka Amu mène d’une main de maître dans ce onzième opus, certes un poil manichéen en ce qui concerne la grand-mère d’Akira, mais dont les développements sonnent toujours juste tandis que le déroulé lui-même sied aux ambiances feel-good si chères à la série. En trois volumes, l’évolution de ce nouveau personnage aura été brillamment menée de manière à en faire une figure importante pour le club. Et de figure antipathique, Akira sera vite, mais habilement, devenue une jeune femme particulièrement attachante. S’il était encore utile de le préciser, la finesse d’écriture de l’autrice, couplée à ses tonalités bienfaisantes toujours dignement exécutées dans la narration, contribue à faire de Sounds of Life un récit quasi parfait dans son déroulé.

L’acte autour d’Akira n’est pourtant pas le seul moment charnière de l’ouvrage. Puisque nous sommes dans une phase de transition vers le futur gros morceau du manga, plusieurs des membres du club ont aussi droit à leurs honneurs, via des prises de conscience sincères ou des interactions lourdes de sens, mais indispensables pour faire progresser ces personnages. Et dans tout ce programme, Amu n’oublie jamais que ses personnages sont des adolescents, des lycéens en proie à leurs émois, si bien que la romance reste assumée et occupe une place bien dosée et légitime. Par tous ces aspects, les membres du club nous apparaissent plus que jamais comme soudés, ce qui était nécessaire pour les faire se confronter à une si grande épreuve qu’est celle des qualifications pour le concours national.

On peut donc croire que le récit entrera dans le vif du sujet dès le prochain tome ! Cela n’a pas empêché Sounds of Life d’être exceptionnel dans tout ce qui a été développé jusqu’à présent, si bien qu’on en redemande volontiers. À vrai dire, la longévité du titre (32 opus au Japon à l’heure où ces lignes sont écrites) n’a pas de quoi effrayer tant il y a encore à traiter et qu’on souhaite rester le plus longtemps possible aux côtés des élèves du club de Tokise.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction