Solo Leveling Vol.2 - Actualité manga
Solo Leveling Vol.2 - Manga

Solo Leveling Vol.2 : Critiques

Na Honjaman Level Up

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 29 Octobre 2021

Après sa mort dans le donjon aux colosses de pierre, Sung Jinwoo a droit une seconde chance en tant qu'aventurier... et maintenant joueur. Désormais, il vit avec une interface digne d'un jeu-vidéo, et a même accès à des quêtes interdites au commun des mortels. Propulsé sous le contrainte dans un donjon qu'il doit explorer, il se découvre le pouvoir de gagner des niveaux et accroître ses capacités, chose impossible pour un aventurier en temps normal. Le quotidien du jeune garçon prend un tournant nouveau.

Aussi prenant fut-il, le premier volume de Solo Leveling ne permettait pas d'apprécier tout le potentiel de la série. Reposant sur un héros faible brillant par sa tactique, il lançait les véritables hostilités sur sa toute fin, lors de la renaissance de Sung Jinwoo en tant qu'aventurier à la seconde chance. C'est donc avec la curiosité d'apprécier l'exploitation de cette idée que nous ouvrons ce second volet.

Rapidement, Solo Leveling prend la tournure d'un récit projetant son protagoniste dans un univers vidéoludique, ce de manière classique. A la manière d'un Sword Art Online, Sung est confronté à la mort et doit redoubler de capacité et de fougue pour se tirer de lieux dont il égal à peine le bestiaire. L'inspiration du genre, qui a émergé véritablement depuis le début des années 2010, semblent évident puisque l'auteur Chugong a entamé l'écriture du roman d'origine en 2014.

Ainsi, toute la première phase du tome, celle du donjon aux lycans, conserve un certain classicisme mais montre une efficacité certaine dans le dessin de l'artiste Dubu, plein de hargne. Le découpage au format BD demeure efficace et bien pensé, permettant une narration rythmée et violente qui concerne l'intégralité du tome (y compris sa fin un peu plus cruelle), tandis que la mise en couleur reste assez forte pour retranscrire les auras lourdes des différents donjons visités.

Si ce côté mmorpg dans la réalité se montre efficace quoique simple dans la première partie du volume, c'est bien le retour du héros dans son monde ordinaire qui permet de mieux apprécier la mécanique forte de la série. C'est donc un Sung Jinwoo différent de ses comparses que nous découvrons, un protagoniste beaucoup plus puissant qui se détache peu à peu de son titre de « héros le plus faible », sans pour autant être totalement dépeint comme un aventurier sans égal. Des limites, il en a encore, et tout adversaire n'amène pas un combat gagné d'avance. Le scénario de Chugong devient alors habile dans la manière qu'a le héros d'utiliser les mécaniques vidéoludiques qui lui sont propres, tout en se confrontant à l'éthique véritable de cet univers de guerriers, sans scrupules, où règne la loi du plus fort et du plus fourbe. La toute fin du volume, implacable, se montre aussi maligne dans le rapport morale qu'entretien le protagoniste avec les nouvelles conditions qui lui sont imposées, chose qu'il interprète presque comme l'opportunité d'une revanche contre le monde qui l'entoure. C'est bien trouvé, mais on attend de voir comment sera traitée l'idée sur le long terme.

Solo Leveling aurait donc pu vite tomber dans la facilité dès son tome deux, mais le récit parvient à véritablement décoller, proposer une ambiance et utiliser ses concepts de belle manière. De nouveaux éléments laissent penser que l'intrigue prendra encore plus son envol prochainement, ce qu'on espère voir dès le troisième volume.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction