Slave Widow Mariko - Actualité manga

Slave Widow Mariko : Critiques

Hitozuma Reijou Mariko

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Octobre 2023

En juillet 2017, Hot Manga proposait de découvrir le très salace auteur Hirohisa Onikubo avec Slave Wife Mariko, ou la chute d'une femme mariée dans une luxure toujours plus poussée et immorale qui allait de l'inceste aux plans à plusieurs en passant par la soumission et la torture, sous un dessin bourrin, pas du tout fin et même objectivement assez laid, mais qui pouvait plaire à une niche précise de lecteurs. Cinq ans plus tard, l'éditeur français nous propose de découvrir le deuxième volet de cette saga qui en compte a priori trois, pour un résultat allant encore beaucoup, mais vraiment beaucoup plus loin dans les situations nauséabondes.

Voici désormais un moment que Mariko, femme mariée qui se sentait seule à cause de l'hospitalisation de son mari en fin de vie, est devenue le jouet sexuel de son neveu, mais aussi de Kaoru, le tome s'ouvrant d'ailleurs sur toute une scène où, sous l'impulsion de cette dernière, notre héroïne et son neveu vont prendre très cher (il n'y a pas d'autres mots) dans une énorme orgie. Mais il ne s'agit là que d'une mise en bouche face aux insanités qui vont attendre les personnages dans la suite du tome. Quand Mariko apprend le décès de son époux à l'hôpital, elle n'a pas vraiment l'occasion de faire son deuil: l'appel de la débauche est bien trop fort pour elle, avec à la clé des ébats sur l'autel funéraire du mari, ce qui a forcément une connotation très immorale et même morbide. Quand notre héroïne surprend son neveu en train de se faire plaisir avec une étudiante qu'il a autrefois molestée, sa jalousie va se diriger vers la pauvre jeune fille, qu'elle va s'arranger pour humilier et totalement détruire physiquement et psychologiquement avec l'aide de nombreux mecs et même d'un chien (gloups), le tout étant filmé pour le montrer à son neveu avec sadisme, pour un résultat qui est sans doute ce qu'on a vu de plus crade dans un hentai publié en France, tant la miss va subir un peu tout ce qui est possible: tortures, multiples pénétrations, violence, zoophilie, ondinisme, scato... et on vous en passe. Enfin, quand Mariko rend visite à son beau-père, elle ne s'attend pas à ce que celui-ci lui saute dessus en pleine nuit pour la violer, chose qui sera a priori à suivre dans un troisième tome... mais a-t-on vraiment envie de voir ça ? Ici, en tout cas, la réponse est non.

A l'arrivée, sans trop de surprise, Slave Widow Mariko est un hentai qui mise tout sur l'immortalité, le bourrin, le trash, voir l'horreur au vu de ce que subit la pauvre étudiante en particulier. Il est probable qu'une niche de lecteurs trouvera son compte dans ce catalogue de quelques-uns des pires sévices sexuels que peut faire subir l'être humain, mais cela n'occulte pas une chose: vraiment, c'est assez mal narré avec beaucoup de raccourcis pour arriver plus vite aux longues scène de sexe, et surtout qu'est-ce que c'est moche visuellement. Le dessin est froid et bourré d'inégalités, il n'y a aucune idée particulière de mise en scène, c'est souvent brouillon avec des corps fort mal mis en valeur, ça se contente de bourriner bien en profondeur et de toutes les manières possibles au fond des héroïnes... Dans un sens, on peut quand même dire que ce rendu très laid colle assez bien au contenu très dégoûtant des histoires.

Côté édition, Hot Manga fait le job: on a une première page en couleurs sur papier glacé, une honorable qualité de papier et d'impression, un lettrage assez propre, et une traduction de Dina-Ka qui ne fait pas semblant, histoire de bien coller au contenu.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7.5 20
Note de la rédaction