Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.8 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.8 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.8 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Janvier 2014

Les frasques du Sket n’en finissent pas, mais celles du conseil des élèves non plus. Tandis que Bossun et Hime découvrent les inventions ratées de Switch, le conseil des élèves commet l’irréparable en profanant la statuette à l’effigie du proviseur… le jour de son anniversaire ! Entre toutes ces bourdes et les résultats du premier concours de popularité des personnages, c’est tout un programme qui s’offre au lecteur !

D’entrée de jeu, ce huitième tome de Sket Dance se présente comme particulier. La couverture met à l’honneur les différents personnages sous une forme « chibi », dans un agencement très épuré. Ce design de jaquette, osé et surprenant n’est en fait qu’un prélude aux résultats du premier concours de popularité de la série. Ce genre d’évènements n’est pas rare dans les titres issus du Shônen Jump mais dans sa série, Kenta Shinohara le fait avec brio. Plutôt que de réaliser une simple illustration présentant les résultats, c’est tout un chapitre qui est consacré au dépouillement des votes ! L’idée tient du génie et le mangaka s’amuse à nous présenter les votes les plus farfelus mais aussi le top 30 de ses personnages. Le format du concours est astucieux et mérite d’être souligné.

A côté de ça, le reste du tome reste du Sket Dance très classique, et par conséquent savoureux d’un bout à l’autre. Sans partir cette fois dans des flashbacks fouillant le passé des personnages clefs de l’histoire, l’auteur enchaine les histoires plus ou moins courtes en visitant les genres. Les débuts du tome sont ainsi tournés vers la comédie et force est de constater qu’après huit volumes, les gags autour du trio phare de la série continuent à faire mouche. On doit cette réussisse à un enchaînement de situation improbables et de répliques absurdes, sans compter que l’adaptation française de Kazé est excellente, ceci grâce à la richesse de notre jargon familier. Et cette fois, le Sket n’est pas le seul à faire rire le lecteur puisque dans le cadre d’une histoire en un chapitre, le conseil des élèves se montre sous un jour plus ridicule que jamais en taguant la statuette du proviseur et en tentant de réparer la boulette, en vain.

Sur la fin de tome, Kenta Shinohara se fait plaisir en nous proposant une enquête en trois chapitres. Dans ce genre de récit, le burlesque est mis de côté et laisse place au polar scolaire que le mangaka maîtrise toujours très bien. Les ficelles du genre restent les même, par exemple un coupable agissant par vengeance amoureuse, mais l’affaire propose suffisamment de rebondissements pour capter notre attention jusque dans les dernières pages. C’est aussi ce genre de chapitres qui nous permet d’apprécier Bossun, Hime et Switch sous leur allure plus sérieux. Quand il cesse de faire le clown, notre héros possède une grande classe et nous le fait voir !

En bref, les chapitres de Sket Dance se succèdent, se ressemblent parfois, mais ne lassent pas. L’auteur continue de jongler entre les genres et faire preuve d’un grand génie dans les chapitres les plus comiques. Certaines histoires sont de véritables pépites, si bien qu’il est difficile de retenir son hilarité. En bref, Sket Dance, c’est tous les deux mois ce vent de fraîcheur qui nous fait rire aux éclats et arrive parfois à nous émouvoir. On en redemande toujours autant !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs