Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 16 Juin 2010
« Peut-être… que chaque chose… a une place qui lui convient ? Mieux vaut la laisser à l’endroit… où elle s’épanouira le plus. »
Fusako Kuramochi plonge dans le vaste océan des sentiments. Amour et amitié se croisent, avec leurs lots de doutes, de craintes, de joies et de désillusions. L’adolescence est une période assez difficile, et les protagonistes la traversent avec courage, et surtout, révolte. Soyo et Atsuko, qui prennent toujours leurs parents pour des tyrans, se sentent incomprises. Si jeunes, elles veulent fuguer, et le font réellement, pour ensuite se rendre compte de l’amour que leurs portent leurs parents. Puis arrivent les évènements marquants, comme la saint Valentin, le White Day, mais aussi le voyage de fin d’année. Ils sont chacun des occasions aux sentiments de s’épanouir. Les sentiments que Soyo er Atsuko éprouvent envers Ôsawa sont encore ambigus. Soyo croit en lui, mais a sans cesse peur d’être rattrapée par Tokyo. Elle qui est très attachée à la campagne ne fait peut-être pas le poids contre une belle jeune fille de Tokyo, qui ressemble sans doute à une star. Soyo apprend alors à vivre son amour au jour le jour, et à apprécier chaque chose à leur juste valeur. Elle se préoccupe beaucoup de son entourage, ce qui ici, est très touchant. Le bonheur de tous est son plus gros souci, mais Soyo n’est qu’une jeune fille. Atsuko, quant à elle, préfère son intimité. Les deux amies, bien qu’elles soient rivales, ne peuvent s’empêcher de veiller l’une sur l’autre.
Ce tome se révèle alors être un beau voyage au pays des sentiments, dans lequel les sensations s’entremêlent, et où chaque chose, aussi insignifiante soit-elle, peut blesser, rendre heureux.