Sidooh - 1re édition Vol.14 - Actualité manga
Sidooh - 1re édition Vol.14 - Manga

Sidooh - 1re édition Vol.14 : Critiques

Sidooh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Mars 2014

Pour tenter de dissuader Heizo d'intégrer le nouveau bataillon d'élite, Gen l'emmène pour une promenade dangereuse en terrain ennemi, pour un affrontement face à des ennemis. Il espère ainsi lui faire prendre conscience que le bataillon n'est pas un jeu, mais il ne sait pas encore que ce qu'il vient de faire aura des conséquences fatales...

Dans un Japon au bord de la guerre civile, partagée entre les partisans du Shôgun et ceux qui refusent l'ouverture aux étrangers, montrer son appartenance à l'un des deux camps peut très vite dégénérer de façon mortelle, et Gen va en faire l'expérience en commettant une bévue le plongeant dans les tourments, la réaction de Toshizo Hijikata n'étant pas tendre. Pour mettre fin à ces tourments, une seule solution : la vengeance. Il faut retrouver l'ennemi, puis se rapprocher de certaines faction adverses afin de soutirer des informations. Ainsi, tandis que l'affrontement en forme de rédemption de Gen arrive rapidement, on suit ensuite de plus près Same, devant récupérer des information auprès d'un couple auquel il risque de s'attacher un peu trop.

Tsutomu Takahashi évite les effusions de sang trop fortes, notamment lors de la mise à mort d'un certain personnage en début de tome, totalement occultée. Son trait très acéré, brut et encré suffit pour faire ressortir l'ambiance sombre, malsaine et poisseuse qui règne de plus en plus dans une ville de Kyoto chaotique, rongée par l'opposition entre les deux camps ennemis. Les pages de combat sont rapides, vont à l'essentiel mais restent stylisées, la rédemption de Gen ne traîne pas, et le petit focus sur Same, personnage trop discret, est sympathique. Quant aux décors bien fournis et aux petits éléments d'époque (comme l'arrivée de l'ocarina), ils sont toujours là pour renforcer l'immersion. Au bout du compte tout est prêt pour un tome 15 qui devrait faire exploser les choses encore plus concrètement.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction