Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Septembre 2024

Sortie de l'Enclos où elle était élevée sans savoir comment, qui plus est en n'ayant aucun souvenir depuis son dixième anniversaire et en oubliant tout de la journée écoulée dès qu'elle s'endort, Kurumi semble, depuis tout ce temps, tout devoir à Sayaka, qui visiblement prend patiemment soin d'elle et la protège quotidiennement. Mais cette dernière est-elle totalement digne de confiance ? Notre héroïne se le demande toujours, elle qui ne peut pas faire grand chose par elle-même au vu de ses étranges amnésies. Pas grand chose,hormis entretenir un espoir: celui de revoir sa si précieuse amie Hikari. Sans avoir conscience de tout ce qui se trame autour d'elle...

Après une fin de premier volume qui plaçait Kurumi face à certaines difficiles réalités, les voici, elle et Sayaka, repérées et inévitablement traquées, sans que notre héroïne comprenne pourquoi. Bientôt, la situation pousse Sayaka à organiser leur fuite vers la Russie, ce qui pourrait accessoirement faire le bonheur de Kurumi puisque c'est le pays dans lequel Hikari, devenue danseuse,semble se trouver. Mais le périple, long de 1600 kilomètres, ne pourra pas se faire sans obstacles et autres dangers, dans la mesure où l'énigmatique réseau Regis a une très large influence, et où deux nouveaux personnages sont bientôt envoyés aux trousses des fugitives. En résultent une phase plus orientée action et assez musclée avec son petit lot de courses-poursuites,de drones et de combat au bazooka (c'est que Sayaka a de la ressource ! ), et surtout de nouveaux éléments intrigants puisque les dénommées Misaki et Aoi nous laissent entrevoir certaines vérités glauques que Kurumi, elle, ne sait pas encore à ce moment du récit...

C'est pourtant dans la suite du tome que le plus gros des révélations va avoir lieu, dès lors que notre héroïne fait une nouvelle rencontre qui va lui apprendre (et nous apprendre) certaines choses sur ce qu'elle est, sur ce qu'est l'Enclos et sur ce que sont les capsules Regis, le tout n'étant pas spécialement surprenant (c'est même très classique du genre) mais étant facilement stimulant, grâce à la construction scénaristique minutieuse et addictive que Jun Esaka continue de proposer.

Reste, alors, une autre interrogation : le dénommé Emil est-il digne de confiance, ou fait-il partie de ces gens qui seront tentés d'exploiter à leurs propres fins les amnésies quotidiennes de Kurumi (par ailleurs toujours importantes et bien conçues dans le récit) ? On vous laisse découvrir par vous-même la réponse, tandis qu'une chose est sûre: on a toujours autant d'attachement à suivre cette héroïne gardant une certaine pureté face à la cruauté de ce qui se dévoile sur elle. Elle, l'adulte ayant gardé un esprit enfantin, et dont le seul désir est de retrouver sa précieuse Hikari...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction