Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 15 Avril 2022
Alumi, dans sa quête de faire la lumière sur le secret de Kaizô et son lien avec Death Zero, fait face à son ennemi : Yôsuke Kamogawa, représentant de l'équipe de Yavis. Dans un combat inévitable, l'itako dévoile un pouvoir qui pourrait ébranler le cours du Flower of Maize, et invoqué Anna Kyôyama. Puis, lorsque Kaizô revient à lui, la confrontation finale contre Death Zero peut enfin avoir lieu...
Il y avait de quoi être curieux à l'idée qu'Anna, telle que nous l'avons connue dans le Shaman King originel, trône sur cette couverture. La réponse nous est donnée dans un début de tome opposant Alumi, l'itako phare de cette suite, au puissant Yôsuke dont les pouvoirs liés aux cartes semblent sans limite. Plus passionnant que ça encore, Hiroyuki Takei nous prend au dépourvu en introduisant un pan supplémentaire de son univers mystiques, flirtant cette fois avec les mondes parallèles. Le développement, par son caractère succinct, déstabilise plus qu'il ne réconforte, une véritable marque de fabrique chez le mangaka qui aime sortir des sentiers battus et ne pas rester dans le conformisme, ce que la suite du volume va prouver encore une fois.
Ainsi, l'heure est à la bataille finale contre Kaizô, un moment qui va cristalliser tout le chemin entrepris depuis l'instant où Hao Asakura a projeté Hana dans l'envers de Death Zero au sein du Great Spirit, dans l'optique que le garçon obtienne un esprit de choix. Le combat, toujours aussi séduisant par l'esthétique bien à lui de l'artiste bien que la lisibilité ne soit pas toujours au rendez-vous, conclue bel et bien ce longue arc qui a puisé dans l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, un moyen pour l'auteur de développer quelques messages, comme il aime si bien le faire, notamment sur la notion d'héroïsme de guerre. On est alors rassurés de voir que ce chemin entrepris présente un aboutissement, en plus d'être particulièrement stylisé grâce à l'Over Soul que développe le protagoniste de l'histoire qui reprend son juste trône de héros. Le long passage autour de Death Zero touche alors à son termes, et présente une finalité assez ahurissante. Nos attentes sont encore une fois renversées, comme si Hiroyuki Takei s'était joué de nous, ce qui encore encore plus imprévisible la suite du récit. Alors, l'auteur reviendra-t-il au semblant de classicisme des débuts de Shaman Kings Flowers ? Difficile à dire, surtout quand la couverture du cinquième tome semble mettre à l'honneur un personnage bien connu de Butsu Zone, l'une des premières œuvres du mangaka...
Aussi, il est à noter qu'une incompréhension peut résulter de ce tome par un manque d'informations autour de certains personnages. En réalité, The Super Star a été développé en parallèle aux spin-offs que sont « Red Crimson » et « Marcos », dessinés par Jet Kusamura et qui se déroulent en parallèle à l'intrigue de la suite de Shaman King. Ces séries présentent surtout les personnages du manga principal, plus âgés, et font intervenir les événements du Flower of Maize en s'appuyant de la présence de Yôsuke de l'équipe Yavis. Alors, sans doute que cette suite prendra un autre aspect une fois que ces dérivés auront été publiés aux éditions Kana. Si Red Crimson n'est pas encore daté, la série est bien prévue chez l'éditeur.
Il y avait de quoi être curieux à l'idée qu'Anna, telle que nous l'avons connue dans le Shaman King originel, trône sur cette couverture. La réponse nous est donnée dans un début de tome opposant Alumi, l'itako phare de cette suite, au puissant Yôsuke dont les pouvoirs liés aux cartes semblent sans limite. Plus passionnant que ça encore, Hiroyuki Takei nous prend au dépourvu en introduisant un pan supplémentaire de son univers mystiques, flirtant cette fois avec les mondes parallèles. Le développement, par son caractère succinct, déstabilise plus qu'il ne réconforte, une véritable marque de fabrique chez le mangaka qui aime sortir des sentiers battus et ne pas rester dans le conformisme, ce que la suite du volume va prouver encore une fois.
Ainsi, l'heure est à la bataille finale contre Kaizô, un moment qui va cristalliser tout le chemin entrepris depuis l'instant où Hao Asakura a projeté Hana dans l'envers de Death Zero au sein du Great Spirit, dans l'optique que le garçon obtienne un esprit de choix. Le combat, toujours aussi séduisant par l'esthétique bien à lui de l'artiste bien que la lisibilité ne soit pas toujours au rendez-vous, conclue bel et bien ce longue arc qui a puisé dans l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, un moyen pour l'auteur de développer quelques messages, comme il aime si bien le faire, notamment sur la notion d'héroïsme de guerre. On est alors rassurés de voir que ce chemin entrepris présente un aboutissement, en plus d'être particulièrement stylisé grâce à l'Over Soul que développe le protagoniste de l'histoire qui reprend son juste trône de héros. Le long passage autour de Death Zero touche alors à son termes, et présente une finalité assez ahurissante. Nos attentes sont encore une fois renversées, comme si Hiroyuki Takei s'était joué de nous, ce qui encore encore plus imprévisible la suite du récit. Alors, l'auteur reviendra-t-il au semblant de classicisme des débuts de Shaman Kings Flowers ? Difficile à dire, surtout quand la couverture du cinquième tome semble mettre à l'honneur un personnage bien connu de Butsu Zone, l'une des premières œuvres du mangaka...
Aussi, il est à noter qu'une incompréhension peut résulter de ce tome par un manque d'informations autour de certains personnages. En réalité, The Super Star a été développé en parallèle aux spin-offs que sont « Red Crimson » et « Marcos », dessinés par Jet Kusamura et qui se déroulent en parallèle à l'intrigue de la suite de Shaman King. Ces séries présentent surtout les personnages du manga principal, plus âgés, et font intervenir les événements du Flower of Maize en s'appuyant de la présence de Yôsuke de l'équipe Yavis. Alors, sans doute que cette suite prendra un autre aspect une fois que ces dérivés auront été publiés aux éditions Kana. Si Red Crimson n'est pas encore daté, la série est bien prévue chez l'éditeur.