Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 05 Mai 2021
Kate l'a bien compris: rien ne tourne rond dans la résidence des Shadow. Les "poupées vivantes" sont en réalité des enfants enlevés dans les villages des environs, ayant subi un lavage de cerveau, et que le Grand Aïeul et les siens tâchent désormais de garder sous leur contrôle en leur faisant régulièrement ingurgiter un "café" spécial qui les empêche de penser par eux-mêmes. Mais pourquoi toute cette mascarade ? Quoi qu'il en soit, Kate, maintenant que l'Exhibition est passée et qu'elle a élu domicile dans le pavillon des enfants, est bien décidée à entamer secrètement sa rébellion avec l'aide de sa fidèle Emilico. Et pour ça, il va falloir enquêter, mais aussi trouver des alliés...
On a alors un tome qui joue à la fois sur deux créneaux, dont le premier n'est autre qu'une immersion un petit peu plus approfondie dans le pavillon des enfants. Au gré des agissements de nos héroïnes, on a par exemple l'occasion de découvrir de nouvelles têtes comme les jumelles Belle, de mieux faire connaissance avec la maladroite Rosemarie qui est la cheffe de groupe de Kate et d'Emilico, de découvrir le groupe de recherche avide d'inventions, d'entrevoir un peu plus le rôle des porte-étoiles en tant que supérieurs du pavillon des enfants et que contacts entre ce pavillon et les adultes (car les adultes ne pénètrent jamais dans le pavillon), de voir des lieux spécifiques comme la tuyauterie dont le rôle est essentiel vis-à-vis de la suie ... et en filigranes, on comprend bien que la quête de Kate sera rendue compliquée par plusieurs facteurs, comme la rivalité qui peut régner entre les résident(e)s du pavillon, la menace plus prégnante ici des revenants et agrégats avec ce que ça peut impliquer de sévères punitions pour les enfants faisant des erreurs, ou tout simplement les suspicions qui pèsent déjà sur nos héroïnes à cause d'un Edward qui les as d'ores et déjà prises en grippe et qui a donc confié aux porte-étoiles la mission de la surveiller plus que les autres.
Kate et Emilico doivent alors jongler entre les menaces tout en tâchant de poursuivre leur objectif, et sur ce dernier point des étapes importantes s'esquissent bien vite: il va falloir trouver des alliés (ce qui passe par le besoin de libérer plusieurs poupées vivantes de leur endoctrinement), mais aussi trouver qui d'autre semble s'opposer à l'autorité du manoir (serait-ce la fameuse ombre à la robe rencontrée précédemment par Emilico pendant la première affaire de revenant ?), et parvenir à grimper des échelons pour obtenir plus de libertés, la voie de porte-étoile semblant alors toute désignée.
Et en parallèle, on appréciera assez le début d'interrogations plus prégnantes en Emilico. Que peut ressentir la jeune fille en comprenant que ce qu'elle voyait comme un endroit de bonheur ne l'est en réalité pas ? Que se passera-t-il si elle retrouve un jour les souvenirs de sa vie d'avant ? Une possible vie à l'extérieur du manoir, comme avant d'être devenue une poupée vivante, serait-elle forcément meilleure, d'autant plus qu'elle trouve du bonheur auprès de Kate ?
Le tome accentue ainsi les différents aspects de cette nouvelle partie de la série, pour un résultat dont le fond est assurément intéressant... mais dont le rendu reste également plan-plan, peut-être plus encore que dans le volume précédent de par le fait que tout, ici, passe par les nouvelles découvertes et par pas mal de blabla, dans un rendu peu rythmé. Une chose qui se ressent encore plus maintenant que l'ambiance très mystérieuse s'est en partie étiolée alors qu'elle participait beaucoup au charme des débuts. Il n'est, pour autant, pas vraiment question de bouder son plaisir: Shadows House accroche toujours sur plus d'un point, et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on attendra la suite, qui devrait refaire décoller les choses.
On a alors un tome qui joue à la fois sur deux créneaux, dont le premier n'est autre qu'une immersion un petit peu plus approfondie dans le pavillon des enfants. Au gré des agissements de nos héroïnes, on a par exemple l'occasion de découvrir de nouvelles têtes comme les jumelles Belle, de mieux faire connaissance avec la maladroite Rosemarie qui est la cheffe de groupe de Kate et d'Emilico, de découvrir le groupe de recherche avide d'inventions, d'entrevoir un peu plus le rôle des porte-étoiles en tant que supérieurs du pavillon des enfants et que contacts entre ce pavillon et les adultes (car les adultes ne pénètrent jamais dans le pavillon), de voir des lieux spécifiques comme la tuyauterie dont le rôle est essentiel vis-à-vis de la suie ... et en filigranes, on comprend bien que la quête de Kate sera rendue compliquée par plusieurs facteurs, comme la rivalité qui peut régner entre les résident(e)s du pavillon, la menace plus prégnante ici des revenants et agrégats avec ce que ça peut impliquer de sévères punitions pour les enfants faisant des erreurs, ou tout simplement les suspicions qui pèsent déjà sur nos héroïnes à cause d'un Edward qui les as d'ores et déjà prises en grippe et qui a donc confié aux porte-étoiles la mission de la surveiller plus que les autres.
Kate et Emilico doivent alors jongler entre les menaces tout en tâchant de poursuivre leur objectif, et sur ce dernier point des étapes importantes s'esquissent bien vite: il va falloir trouver des alliés (ce qui passe par le besoin de libérer plusieurs poupées vivantes de leur endoctrinement), mais aussi trouver qui d'autre semble s'opposer à l'autorité du manoir (serait-ce la fameuse ombre à la robe rencontrée précédemment par Emilico pendant la première affaire de revenant ?), et parvenir à grimper des échelons pour obtenir plus de libertés, la voie de porte-étoile semblant alors toute désignée.
Et en parallèle, on appréciera assez le début d'interrogations plus prégnantes en Emilico. Que peut ressentir la jeune fille en comprenant que ce qu'elle voyait comme un endroit de bonheur ne l'est en réalité pas ? Que se passera-t-il si elle retrouve un jour les souvenirs de sa vie d'avant ? Une possible vie à l'extérieur du manoir, comme avant d'être devenue une poupée vivante, serait-elle forcément meilleure, d'autant plus qu'elle trouve du bonheur auprès de Kate ?
Le tome accentue ainsi les différents aspects de cette nouvelle partie de la série, pour un résultat dont le fond est assurément intéressant... mais dont le rendu reste également plan-plan, peut-être plus encore que dans le volume précédent de par le fait que tout, ici, passe par les nouvelles découvertes et par pas mal de blabla, dans un rendu peu rythmé. Une chose qui se ressent encore plus maintenant que l'ambiance très mystérieuse s'est en partie étiolée alors qu'elle participait beaucoup au charme des débuts. Il n'est, pour autant, pas vraiment question de bouder son plaisir: Shadows House accroche toujours sur plus d'un point, et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on attendra la suite, qui devrait refaire décoller les choses.
06/03/2024 