Seraph of the End Vol.9 - Actualité manga
Seraph of the End Vol.9 - Manga

Seraph of the End Vol.9 : Critiques

Owari no Seraph

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Février 2017

Glenn est aux mains de Crawley, un vampire noble à la puissance incroyable. L’escouade Shinoa s’accorde un délai de 5 minutes pour tirer leur supérieur et ami des griffes de l’ennemi, mais, fort de son caractère imperturbable, il se pourrait que Yûichirô refuse de rebrousser chemin si le temps était écoulé…

L’arc de la bataille de Nagoya prend une tournure plutôt inattendue, et ainsi l’arc propose un schéma beaucoup moins linéaire que ce qu’on aurait pu penser au départ. C’est même une partie plutôt ambitieuse qui se dessine progressivement, car si ce volume donne une impression de lenteur, il propose bon nombre d’éléments qui laissent des questions en tête quant à l’avenir de l’intrigue.

Outre la tentative de libération de Glenn, le volume décortique bon nombre d’éléments, à commencer par le passé de Yûichirô et celui qui l’a recueilli. Le tome s’offre même un chapitre spécial conclusif à ce sujet, un épisode hors-série, mais qui apporte quelques explications quant à la relation qui unit les deux personnages, tantôt soudés tantôt comme chien et chat. Si le traitement s’avère assez classique et ponctué de pas mal de tirades d’une platitude extrême, un défaut qui caractérise souvent la série, cette tentative de développement reste appréciable. Et en termes d’évolution de l’intrigue sur le plan plus global, tout le passage autour de Kureto Hiiragi laisse perplexe : le Lieutenant-général planifie-t-il une véritable révolution au sein de son camp pour exterminer les vampires ? Voilà qui pique notre curiosité quant à la suite de la série…

Mais le cœur du volume, c’est bien l’assaut sur le vampire Crawley qui occupe presque toute la place dans ce tome, si bien que l’avancée de Mika pour retrouver Yûichirô est totalement passée sous silence dans ces pages. L’action domine, donc, et le dessin de Yamato Yamamoto aboutit même à quelques séquences haletantes visuellement, que ce soit par la maîtrise du trait ou la mise en scène qui se montre plus nerveuse que de coutume. Restent alors quelques rebondissements assez délicats à comprendre, notamment autour de l’éveil du démon à l’intérieur de Yû… Chose rare, la conclusion de cette bataille est plus audacieuse que d’habitude et sachant que l’arc n’est pas encore terminé, cela laisse la place à une évolution intéressante de l’intrigue.

Il convient donc de faire un bilan positif de ce tome. Shônen au grand potentiel en termes d’intrigue et d’univers, Seraph of the End a toujours montré ses limites par la linéarité et la simplicité de son scénario, et des tirades mièvres trop redondantes. Mais ici, le récit se montre plus surprenant et la bataille de Nagoya prend une ampleur qu’on n’attendait pas. La petite révélation de fin de tome par Takaya Tagami, le scénariste, en rajoute une couche, aussi le dixième tome devrait se montrer crucial pour l’ensemble de la saga. Enfin, Seraph of the End commence à exploiter son potentiel.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction