Sense Vol.5 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Octobre 2013

Makoto Satô est un jeune professeur fort peu sûr de lui : alors qu'il est tombé amoureux de l'une de ses élèves, la belle starlette Ibuki Sugiura, à qui il n'arrive pas à avouer ses sentiments, voici son amour mis à mal par un tas de problèmes : le dénommée Asahina, jeune et bel acteur qui semble intéressé par Ibuki, l'exquise directrice du lycée qui semble avoir des vues sur lui, Hasegawa, nouvelle prof qui est aussi un vieille connaissance... et plusieurs de ses élèves, qui n'arrêtent pas de lui courir autour en faisant inévitablement marcher ses pensées lubriques.
Seulement, Makoto, au-delà de tout, ne souhaite qu'Ibuki, et est bien décidé à rester dans le droit chemin et à reprendre le contrôle. A moins que les nombreuses jolies filles autour de lui n'ait à nouveau raison de lui...

Au vu du tome 4, on attendait quelques évolutions de la part de Makoto. Elles n'arrivent finalement pas, loin de là, notre prof tombant dans ses travers habituels tout au long du volume, pour un quota érotique qui peine de plus en plus à se renouveler. Kanna qui l'invite à lui toucher les seins, Kotomi qui se masturbe contre son bureau... Rien ne change, à ceci près que ce que Makoto fantasmait devient un peu plus réalité. Mais malgré tout, on reste exaspéré par le manque de renouvellement et par l'absence totale de véritables enjeux, Makoto se contentant d'observer, de ne pas agir, de suivre aveuglément l'une de ses élèves au parc d'attractions alors qu'il s'était juré juste avant d'être moins faible, et il ne se montre même pas capable d'avancer réellement dans sa relation avec Ibuki quand l'occasion se présente. Tout reste au point mort, que ce soit du côté de Makoto et d'Ibuki, des autres filles qui se contentent d'apporter encore et toujours le même érotisme, d'Asahina qui ne sert toujours à rien... Le pompon étant l'affaire de la culotte d'Asuka, qui s'étire sur plusieurs chapitres pour rien du tout, et qui témoigne d'un manque total d'inspiration de plus en plus évident chez l'auteur.

Il ne reste guère que le coup de crayon de Haruki, toujours aussi séduisant et croquant des filles bourrées de charme. Mais tout le reste est désespérément vide. 


 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction