Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 24 Octobre 2018
Le problème du poison est réglé, mais Asahi a perdu connaissance, et à son réveil Tenji et Itsuki sont tous les deux poussés à s'interroger sur ce qu'ils font. Ainsi, tout en laissant entrevoir son passé loin d'être heureux et tout ce que Mademoiselle Yûki et Asahi peuvent représenter pour lui, l'Ange désire prendre une importante décision concernant l'appartement luxueux où il vit. Quant à Itsuki, il comprend qu'il doit mettre de côté ses plans de vengeance, encore plus au vu que ce que Tenji lui dit, et en prime il choisit d'affirmer ses sentiments pour Asahi.
Dès sa première phase, ce troisième volume est donc assez riche, autant au niveau des relations que des mystères se dévoilant petit à petit, notamment sur l'Ange dont on découvre l'enfance. Enfance qui explique très bien son caractère mais aussi à quel point Mademoiselle Yûki et Asahi étaient un refuge pour lui, le seul endroit où il se sentait bien. Mais il ne s'agit là que du tout début du tome, qui va continuer de révéler pas mal de choses par bribes, jusqu'à permettre de reconstituer le puzzle et de dévoiler la vérité sur la mort de Mademoiselle Yûki. Enrobant les choses dans quelques moments de tranche de vie (anniversaire d'Asahi, séjour à la plage...), la mangaka Shiki Kawabata distille petit à petit ses indices: la vérité qu'Itsuki découvre sur sa soeur et sur la culpabilité ou non de l'Ange, les bribes bribes de souvenirs d'un passé oublié qui semblent revenir à la mémoire d'Asahi, les larmes de la mère de notre héroïne... On finit assez facilement par comprendre ce qui a pu se passer en réalité, et une fois la vérité dévoilée on ne peut pas dire que la surprise soit là car c'est plutôt classique. Mais l'intérêt est peut-être ailleurs.
En effet, une chose qui marque à la lecture est bien que l'Ange n'est pas le seul à avoir ses secrets. C'est aussi le cas de la défunte elle-même, ou encore de la mère d'Asahi. Pourquoi donc chacun d'eux a souhaité conserver des secrets forcément douloureux ? Tout simplement parce que chacun d'eux veut naturellement préserver, protéger les souvenirs, les choses, et surtout les personnes en qui il tient. Il ne semble pas y avoir de véritable coupable dans la mort de Mademoiselle Yûki, et pourtant, par désir de protéger ce qui leur est cher, ils souffrent tous à leur manière de la situation. Kawabata, mine de rien, livre alors en filigranes un portrait assez humain et complexe de ses principaux personnages.
Dès sa première phase, ce troisième volume est donc assez riche, autant au niveau des relations que des mystères se dévoilant petit à petit, notamment sur l'Ange dont on découvre l'enfance. Enfance qui explique très bien son caractère mais aussi à quel point Mademoiselle Yûki et Asahi étaient un refuge pour lui, le seul endroit où il se sentait bien. Mais il ne s'agit là que du tout début du tome, qui va continuer de révéler pas mal de choses par bribes, jusqu'à permettre de reconstituer le puzzle et de dévoiler la vérité sur la mort de Mademoiselle Yûki. Enrobant les choses dans quelques moments de tranche de vie (anniversaire d'Asahi, séjour à la plage...), la mangaka Shiki Kawabata distille petit à petit ses indices: la vérité qu'Itsuki découvre sur sa soeur et sur la culpabilité ou non de l'Ange, les bribes bribes de souvenirs d'un passé oublié qui semblent revenir à la mémoire d'Asahi, les larmes de la mère de notre héroïne... On finit assez facilement par comprendre ce qui a pu se passer en réalité, et une fois la vérité dévoilée on ne peut pas dire que la surprise soit là car c'est plutôt classique. Mais l'intérêt est peut-être ailleurs.
En effet, une chose qui marque à la lecture est bien que l'Ange n'est pas le seul à avoir ses secrets. C'est aussi le cas de la défunte elle-même, ou encore de la mère d'Asahi. Pourquoi donc chacun d'eux a souhaité conserver des secrets forcément douloureux ? Tout simplement parce que chacun d'eux veut naturellement préserver, protéger les souvenirs, les choses, et surtout les personnes en qui il tient. Il ne semble pas y avoir de véritable coupable dans la mort de Mademoiselle Yûki, et pourtant, par désir de protéger ce qui leur est cher, ils souffrent tous à leur manière de la situation. Kawabata, mine de rien, livre alors en filigranes un portrait assez humain et complexe de ses principaux personnages.
L'essentiel de la vérité étant désormais connu, on attend avec beaucoup d'intérêt la suite et fin de la série dans le prochain volume, car il y a encore des choses à dire sur certains personnages, sur la mémoire d'Asahi, sur les relations, sur les moments passés... Avec ce troisième tome, Le Secret de l'Ange reste une lecture intéressante et portée par une ambiance réussie.