School of the muse Vol.4 : Critiques

Et voilà ENFIN le dernier tome de School of the muse, petite série de Makoto Tateno qui réussit encore à nous plaire, faisant un petit bout de chemin sympathique qui relève le pari du bon yaoi à lire pour profiter à part égale de sentiments lycéens diversifiés et de scènes plus sensuelles réussies. LE début du tome nous est connu, avec Tadafumi qui se rend chez son petit ami Yû, y passe la nuit, s’engueule avec lui et se fait réprimander au lycée avant de retrouver ses bras. Découvert dans le be x boy, ce chapitre nous permet de renouer avec ce couple principal qu’on avait tendance à oublier, nous offrant une situation des plus banales révélant l’incompréhension de deux personnes qui ne se ressemblent que peu. Agréable, sans plus. La suite est plus pertinente puisqu’on retrouve Sera et son président du conseil des élèves, un couple réellement intéressant puisqu’il met plus de temps que les autres à se former. On aura gravit les étapes avec patience pour arriver enfin au point culminant de leur histoire, sans précipitation ni raccourci ce qui est largement agréable à la lecture, nous donnant une meilleure impression de réalisme et d’émotion. D’autant que Sera est un uke passionnant avec son côté rebelle et ses prises d’initiatives inattendues !

Après cela, toujours en filigrane du couple initial et privilégié de la série son s’approche doucement de la fin, avec la nouvelle année et les anciens qui vont bientôt quitter l’école. C’est l’époque des au revoir, aux amis comme aux autres avec la promesse de se revoir. Une partie du tome qui aurait pu être pesante et excessivement lourde mais qui au contraire aborde les choses avec le sourire, laissant l’émotion à ceux qu’on attendait le moins dans le registre des sentiments. Une fin intelligente, pleine de bonne humeur qui nous laisse alors une impression très juste sur la série : un bon moment qui se termine à point, avec beaucoup de personnalités abordées et toujours un seul but, le bonheur. Quel qu’il soit, et différent pour chacun d’entre eux. On y laisse une certaine nostalgie des années scolaires où tout parait plus important, plus fort, et où la séparation semble définitive alors qu’il y a toujours un moyen de se revoir par la suite.