Scary Lessons Vol.1 - Actualité manga

Scary Lessons Vol.1 : Critiques

Zekkyou Gakkyuu

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Mars 2012

Les fanatiques des fameux Contes de la Crypte seront heureux de voir enfin licencié en France Scary Lessons, le manga reprenant le même système de narration à la sauce shojo !

"Soyez les bienvenus dans Scary Lessons. Les portes d'une autre réalité s'ouvrent à vous..."

Comme dit précédemment, ce manga reprend l'idée des contes horrifiques racontés par un individu étrange. Ici, nous avons affaire à des histoires toutes mignonnes au premier abord qui finiront souvent par une scène tragique. Celles-ci sont racontées par Yomi, une jeune fille fantôme au regard perçant avec un look nous faisant grandement penser à un vampire...
Les histoires font plus ou moins 30 pages et suivent généralement un fil conducteur : petite mise en bouche par Yomi, découverte du personnage principal et de l'élément clé de l'histoire puis descente aux enfers jusqu'à une fin tragique avec un petit discours final sur la morale de l'histoire. Ce procédé nous rappellera d'ailleurs celui utilisé dans Le Manoir de l'Horreur de Ochazekunori.

La première nouvelle nous conte l'histoire de Mio, jeune fille se sentant à part dû au fait qu'elle est la seule de sa classe à ne pas posséder le jeu vidéo à la mode que tous ses camarades possèdent. Celle-ci finit par en trouver un par terre en rentrant de l'école, mais ce jeu n'a pas l'air comme les autres : en effet les choix qu'elle fait dans celui-ci correspondent à de réels choix qu'elle doit exécuter dans la vraie vie, ceci pouvant donc lui entraîner la mort à tout moment...

La seconde nous parle d'un petit chien, Kotaro, recueilli par une enfant. Une de ses camarades tourne beaucoup trop autour de celui-ci, il se pourrait qu'elle cache quelque chose...

Rika est l'héroïne de la troisième histoire. Elle refuse de manger, ce qui attire de nombreuses querelles avec ses parents et ses amis; cependant elle va trouver un moyen de ne plus avoir à se nourrir grâce à une poupée bien étrange...

La nouvelle suivante se concentre sur une gamine qui en a marre de sa mère car elle refuse de lui acheter quoi que ce soit. Cependant, une "douce maman" trouvée sur Internet est prête à assouvir à tous ses caprices...

La cinquième histoire nous parle d'une bande de filles s'échangeant leur "profil", des cartes où sont écrit dessus tout leur concernant. Mais des évènements bizarres vont avoir lieu en rapport à leur "qualité"...

La dernière, et la plus longue, est sur Takano qui d'un jour à l'autre, se retrouve entourée de gens bien plus que gentils avec elle. Se pourrait-il qu'il se soit passé quelque chose d'étrange durant son voyage scolaire ?

Scary Lessons ne mise pas sur le sang : en effet, il n'y a ni oeil ni tripes qui volent et pas de monstres non plus, ici tout est plutôt basé sur l'ambiance et la naïveté des héroïnes (car vous l'aurez remarqué, dans ce manga il n'est question que de jeunes héroïnes). Les histoires ne font pas vraiment peur mais d'un côté, ce n'est peut être pas la chose recherchée : il y a plutôt un effet de compassion qui apparaît en nous à la lecture de ces nouvelles. On sait que tout va se révéler à la fin et l'auteur s'amuse justement à brouiller nos pistes pour nous surprendre. On remarquera que celui-ci a le talent de nous captiver avec un nombre très limité de pages !

Le dessin est plutôt classique pour un shojo mais reste très épuré et agréable à l'oeil, il manquerait peut être quelques traits pour assombrir les scènes tragiques.

Du côté de l'édition, Tonkam a fait du bon boulot, si ce n'est peut être la traduction de l'histoire avec la "douce maman", la gamine est trop vulgaire à mon goût (dire de sa mère qu'elle est "chiante" trois fois dans l'histoire quand on est encore qu'en CM2, c'est peut être un peu trop).

Ainsi Scary Lessons, manga d'horreur pour filles ? Et bien non, tout le monde peut apprécier la lecture de ce manga, et même les anti-shojo pourront sans doute faire le cap sur le dessin. On espère cependant que l'auteur va un peu améliorer sa narration et sa mise en scène en la rendant plus sombre pour éviter une éventuelle redondance.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kiraa7
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs