Say hello to Black Jack Vol.1 - Actualité manga
Say hello to Black Jack Vol.1 - Manga

Say hello to Black Jack Vol.1 : Critiques

Black Jack ni Yoroshiku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Avril 2008

On nous avait promis une bombe, on tient ici le détonateur !

On suit donc les péripéties de Saito, jeune interne, qui pour survivre doit s’occuper de gardes de nuit dans un hôpital, en plus de son apprentissage au CHU le jour. Saito fait face a ses premiers patients, ses premiers mensonges, ses premières déceptions du monde médical japonais...

Impossible, voila le premier mot qui vient a l’esprit lors de la lecture de « Say hello to black jack ». Pages après pages, l’explication du système médical japonais laisse sans voix. Comment tout cela pourrait il être vrai ? Tellement certaines situations sont aberrantes.
Une bombe qui selon moi est déjà déclenchée, une bombe a retardement donc, qui au fil des pages voie les secondes défilées pour la vie des malades,l’apprentissage de Saito, et son futur combat contre le système médical japonais actuel.
"je ne sais pas ce que tu reproches au système ,..., mais si tu es mécontent , prends le pouvoir et change le système de l’intérieur, c’est la seule solution".

Syuho Sato nous livre ici une oeuvre juste, au graphisme splendide et réaliste. Ses visages sont proches de la caricature a certains moments du récit, ce qui ne fait que renforcer les sentiments éprouvés par le héros, ou éprouver la situation du malade comme si on était a cote de lui.
Ses assistants nous servent ici de très beau décors de fond et le tout est très agréable a lire ! Le trait ayant beaucoup évolué depuis "Umizaru" paru chez Kabuto.
En bref un régal..

Je me permets une petite parenthèse, à savoir qu’en certains point le jeune Eijiro m’a rappelé la série urgences, sur le dépassement de soi pour le malade, le refus de suivre le système, d’accepter que la mort du patient est inéluctable. Assimilé aux internes présents dans urgences, et surtout même a Carter a ses débuts je dirai.
L’histoire concernant le grand père m’a beaucoup touché, (expérience personnelle) J’ai comme eu l’impression qu’il avait eu besoin de "revoir" sa famille une fois avant de partir...

Une petite touche d’humour inhérente à l’auteur que l’on avait déjà pu apprécier dans Umizaru est présente a deux reprises, plus proches du gag que d’autres choses, ça permet de détendre l’atmosphère un quart de secondes et c’est toujours ça de pris dans une œuvre aussi évocatrice du système medical japonais.
J’apprécie beaucoup l’humour de Sato en tous les cas...

En quelques mots...
Say hello pour black jack tient pour moi toutes ses promesses et j’en redemande ! Vivement la suite, surtout que la conclusion du premier tome laisse présager un nouveau combat pour Saito...

Une petite question pour terminer :
Il vous arrive un accident au japon, vous êtes rassuré ? Moi pas ...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Manga-News
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs