Satan 666 Vol.12 : Critiques

Kishimoto enclenche la vitesse supérieur avec ce tome, fini de tourner autour du pot, il s’est lui même rendu compte de l’inutilité (voir du manque d’intérêt) de son tournoi, du coup celui ci passe à la trappe sans transition pour laisser place au prélude à l’apocalypse !
Les démons de la cabale inversée semblent s’être donnés rendez vous sur Rockbird ; outre Satan, et Lucifugus que l’on connaît déjà, on apprend que le maître de la ville n’est autre que Belzebuth, et que Kujaku, un des quatre généraux de Zenom se trouve être lui aussi un démon ! Rajoutez l’ange Michael au milieu, Cross qui ne doit pas être très éloigné de tout cela et vous obtenez un tome riche en révélations où le combat mythique du bien contre le mal (littéralement) se rejoue !
Il faut reconnaître qu’on se laisse totalement emporté par les délires bibliques grandiloquents de l’auteur, et on meure d’envie d’avoir le fin mot de tout ça, de découvrir les autres anges et les autres démons ! D’autant plus que sa mise en scène est remarquable, les scènes d’actions sont très bien menées… Le seul reproche que l’on puisse faire, c’est qu’avec ce déferlement de créatures issues d’un autre plan astral, les autres personnages paraissent d’un seul coup bien dépassés et inutiles ! Ah si, comment oublier le plus gros défaut de ce tome (de la série, en fait, mais pour la dédouaner, c’est le cas de nombre de shonens), une avalanche de bons sentiments pas très loin de la mièvrerie.
Mais pour rester dans le positif (car ce tome l’est grandement), cerise sur la gâteau, l’auteur nous réserve également une autre surprise en toue fin de tome ! Une grande réussite !