Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 06 Novembre 2007
« Je vais réveiller ce pays qui ne sait plus créer d'hommes ».
L'essence de ce tome 2 de Sanctuary se résume à cette citation : pas besoin d'aller chercher de sens cachés pour une telle phrase. Ikegami et Buronson font de ce tome 2 un réservoir d'idéologies puantes, la série démarre donc très mal. Asami et Hojo continuent leur ascension dans leurs domaines repsectifs pour pouvoir un jour changer le pays. Ils sont présentés comme de véritables dieux vivants (Hojo étalon sexuel et calculateur habile, Asami sportif de haut niveau malgré une forte myopie), empreints de toutes les vertus nippones (loyauté, courage, intelligence), utilisant des moyens douteux pour parvenir à des fins nobles.
Misogynie et violence à outrance sont illustrées à travers le seul personnage de Tokai. On a beau être dans le milieu des yakuzas, tout est purement gratuit et ne sert guère à faire avancer le récit.
Mais plus que le message trouble des auteurs, ce sont la narration et le graphisme qui ne suivent pas.
Le style d'Ikegami énerve (ressemblances entre les personnages flagrantes) et le récit n'avance pas. Alors certes, le suspens est présent, mais ne contribue au final qu'à faire avancer les deux protagonistes dans la hiérarchie. Pas très intéressant tout ça, on s'ennuie.
Seul lueur d'espoir : la fin de tome suggère un futur intéressant, dans la mesure où l'on va en apprendre plus sur le passé d'Asami et Hojo, sombre.
Ce tome 2 de Sanctuary cumule donc les défauts mais propose néanmoins quelques éléments intéressants.
L'essence de ce tome 2 de Sanctuary se résume à cette citation : pas besoin d'aller chercher de sens cachés pour une telle phrase. Ikegami et Buronson font de ce tome 2 un réservoir d'idéologies puantes, la série démarre donc très mal. Asami et Hojo continuent leur ascension dans leurs domaines repsectifs pour pouvoir un jour changer le pays. Ils sont présentés comme de véritables dieux vivants (Hojo étalon sexuel et calculateur habile, Asami sportif de haut niveau malgré une forte myopie), empreints de toutes les vertus nippones (loyauté, courage, intelligence), utilisant des moyens douteux pour parvenir à des fins nobles.
Misogynie et violence à outrance sont illustrées à travers le seul personnage de Tokai. On a beau être dans le milieu des yakuzas, tout est purement gratuit et ne sert guère à faire avancer le récit.
Mais plus que le message trouble des auteurs, ce sont la narration et le graphisme qui ne suivent pas.
Le style d'Ikegami énerve (ressemblances entre les personnages flagrantes) et le récit n'avance pas. Alors certes, le suspens est présent, mais ne contribue au final qu'à faire avancer les deux protagonistes dans la hiérarchie. Pas très intéressant tout ça, on s'ennuie.
Seul lueur d'espoir : la fin de tome suggère un futur intéressant, dans la mesure où l'on va en apprendre plus sur le passé d'Asami et Hojo, sombre.
Ce tome 2 de Sanctuary cumule donc les défauts mais propose néanmoins quelques éléments intéressants.
23/08/2023 
