Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.4 - Actualité manga
Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.4 - Manga

Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.4 : Critiques

Saint Seiya - The Lost Canvas Gaiden

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 15 Janvier 2014

Quatrième tome des chroniques de Lost Canvas pour un quatrième chevalier d’or à la personnalité travaillée. Bien que ne suivant pas d’ordre précis en ce qui concerne la présentation des personnages, le hasard a cette fois voulu que ce quatrième tome s’intéresse au quatrième chevalier dans l’ordre du zodiaque : le Cancer !

Et pour la première fois, Manigoldo du Cancer n’est pas le seul à occuper la scène dans ce tome, Teshirogi voulant créer une histoire mettant en scène un binôme. On le retrouve donc en compagnie de Albafica des Poissons, personnage hautement charismatique qui a ouvert le bal des chroniques. Ce binôme pourrait renvoyer à celui qu’on trouve dans la partie « Hadès » de Saint Seiya premier du nom, où ces deux chevaliers se retrouvent associés en tant que traîtres (et accessoirement les deux chevaliers étant un cran en dessous des autres). Mais ici on s’éloigne de ce premier binôme de chevaliers ratés, on a deux personnages intéressants, possédant une véritable personnalité et un caractère travaillé. Ici on a plutôt le sentiment que Teshirogi ne souhaite pas faire intervenir de chevaliers qui n’ont pas encore eu droit à leur propre tome, comme pour se garder la surprise jusqu’au dernier moment. Ainsi à ce stade seuls Albafica, Kardia et Dégel auraient le droit de cité !
Cependant, même si cela fait particulièrement plaisir de retrouver Albafica, cela reste bel et bien Manigoldo le personnage principal qui aura droit aux honneurs.

Une nouvelle fois on sort du cadre de la Grèce et du sanctuaire pour découvrir une nouvelle grande ville vu par les yeux de Teshirogi, et cette fois ce sera Venise ! Grande cité tentaculaire aux deux visages, mais ici on s’attardera surtout sur le coté sombre de cette dernière.

L’auteur reprend ici les mêmes éléments que dans les précédents tomes : un chevalier est envoyé en mission par le Grand Pope (ici ils seront donc deux) pour enquêter sur une menace, il y rencontrera un enfant qui servira d’observateur tout en ayant un rôle à jouer (notamment celui de s’extasier devant les pouvoirs des héros), jusqu’à affronter un adversaire d’une grande puissance.
Malgré quelques nouveautés, le schéma est désormais connu et l’effet commence donc à s’estomper, et malheureusement cette histoire s’avère être moins passionnante que les précédentes. On y trouve également quelques maladresses, comme le fait que presque tous les protagonistes ici semblent être en mesure d’utiliser l’attaque du Cancer « les cercles de l’esprit ».
Cependant Teshirogi essaie d’apporter de nouveaux éléments tout en respectant le matériau de base. Ainsi on découvre un jeune Manigoldo, venant de finir son apprentissage et ne possédant son armure que depuis récemment, un apprenti chevalier comme l’appelle son adversaire. Mais ce qu’on retient surtout c’est le fait que l’auteur s’écarte des spectres pour proposer de nouveaux adversaires. Cette fois elle va donc aller exhumer les chevaliers noirs, guerriers rebelles portant des armures sombres, symbole de leur rébellion envers le sanctuaire. Pas de chevaliers noirs de bronze mais des nouveaux encore inédit. Et si on connaissait déjà ces armures dans la première série, Teshirogi les adapte pour leur donner une nouvelle vie, et surtout un nouveau design beaucoup plus fin et séduisant !
De même, l’auteur respecte cette volonté d’intégrer les chevaliers dans une continuité en présentant les maîtres des protagonistes, imposant pour ainsi dire une filiation qui apporte clairement une cohérence et une profondeur à l’ensemble.

Moins surprenant que les précédents, peut être moins intéressant également, ce tome se veut malgré tout riche pour tout ses à-cotés, et présente un personnage tout aussi charismatique et attachant que ceux déjà connus.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs