Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.2 - Actualité manga
Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.2 - Manga

Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles Vol.2 : Critiques

Saint Seiya - The Lost Canvas Gaiden

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Juillet 2013

Après un premier volume tout simplement exceptionnel, sublime ou tout les superlatifs que l’on veut, on peut dire qu’on attendait ce second tome des chroniques de Lost Canvas avec une impatience non dissimulée.
Nous avons eu droit à une superbe histoire mettant en scène Albafica des Poissons dans le premier tome, désormais c’est au tour de Kardia du Scorpion de prendre le devant de la scène.
Là encore nous avions déjà un personnage charismatique et intrigant dans la série d’origine, s’éloignant de son modèle de la première série Saint Seiya (Milo du Scorpion donc), au caractère fougueux et imprévisible…
C’est donc ainsi qu’on le retrouve dans cette aventure où il devra protéger la jeune Sasha, destinée à devenir Athéna !

Alors que cette dernière fuit le sanctuaire et sa vie austère, le puissant et impétueux Kardia du Scorpion, décide de l’accompagner. Ce dernier ignore que la jeune fille n’est autre que l’incarnation d’Athéna. Un lien fort va donc se créer entre eux sans artifice. Mais rapidement Kardia va entrer en conflit avec un groupe de guerriers se faisant appeler les « Jaguars » dont le chef, le grand prêtre Huesuda souhaite réveiller le terrible dieu de la destruction Tezcatlipoca !

Avec ce récit l’auteur s’écarte un peu de la mythologie grecs, celle ci étant la plus présente dans l’univers Saint Seiya malgré l’hypermyth créé par Kurumada, pour lorgner du coté des croyances Maya et de leurs divinités. Pour le coup cela change radicalement de ce qu’on a connu et si cela pourrait paraître étrange de trouver une telle croyance aux abords du sanctuaire (en Grèce donc), cela s’insère remarquablement dans l’univers de la série habituée à ce genre de transgressions.
Fini donc les temples de la mythologie Grec, les références aux Dieux de l’Olympe ou même à la guerre Sainte, cette fois nous plongeons dans une autre ambiance, celle des temples Mayas, des autels sacrificiels, des prophéties sur la fin du monde et sur une culture voulant survivre à tout prix.
L’effet est garanti, et si l’armure du grand prêtre pourrait faire penser à celle des spectres (d’ailleurs en toute franchise, on ne sait pas trop si les deux armures des guerriers ennemis apparaissant dans ce monde sont des spectres ou pas), elle est absolument superbe et on devine que l’adversaire est de taille à affronter voir à mettre en danger un chevalier d’or !

Kardia de son coté fanfaronne beaucoup mais n’est pas aussi impressionnant qu’on l’aurait souhaité, on le trouve limité à plusieurs reprises, il ne dégage pas forcément l’écrasante puissance qu’on attend d’un chevalier d’or, mais malgré cela il possède une classe incroyable, et sa personnalité, savant mélange entre cabotinage et sérieux est très séduisante et accrochera forcément le lecteur.

Ce second tome nous propose donc un changement de ton radical par rapport au volume précédent, outre le décor et la mythologie qui changent, le ton est totalement différent. Du premier volume se dégageait une certaine mélancolie, une profonde tristesse même, de ce second tome se dégage une énergie incroyable, et un humour plutôt réussi. Peut être moins saisissant que le premier volume, ce deuxième tome s’avère malgré tout être une grande réussite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs