Saint Seiya - Les chevaliers du zodiaque Vol.1 : Critiques

S’il est un titre culte en France, au même titre que Dragon Ball ou Ken, c’est bien celui-ci ! Le dessin animé « Les chevaliers du zodiaque » arrivent en France vers la fin des années 80 et ont marqué une génération toute entière. La titre Saint Seiya, faisant référence au personnage principal n’a pas été conservé, les traducteurs préférant adapter le titre Espagnol « Los Cavalleros del Zodiaco », nos voisins ayant eu le droit de découvrir la série avant nous. Voilà pour la petite anecdote…

Mais avant d’être une série adulée en France, il s’agit avant tout d’un manga de Masami Kurumada, auteur déjà connu au Japon pour Ring no Kagero, un titre sur la boxe. C’est ensuite que le génial Shingo Araki retravaille ses personnages en collaboration avec Kurumada pour donner naissance à l’animé.
Le manga débarque en France en 1997, et si il profite indéniablement de la popularité de l’animé, celui ci a contribué a véhiculé certains stéréotypes qui ne peuvent s’appliquer d’un coté et pas de l’autre.
Du coté du positif, on a la redondance, si l’animé l’est réellement (tout en étant malgré tout fabuleux), ce n’est pas si flagrant dans le manga, qui ne connaît pas l’arc d’Asgard. Le schéma narratif se reproduit donc moins souvent, et si l’arc Poséidon répète quelque peu celui du sanctuaire, l’arc d’Hadès vient contrebalancer ça.
Du coté du négatif, on a bien sur le graphisme…alors que la série bénéficiait du remarquable travaille de character-designer de Shingo Araki, le trait du manga est tout autre…assez vilain même, beaucoup de personnage se ressemblent, il suffit de voir ses autres titres, à ce propos, dans chacun de ses mangas, on a droit aux mêmes personnages principaux, Kurumada a visiblement des problèmes de proportion, ses personnages passant de boulimique à anorexique d’une case à l’autre, ils se retrouvent parfois avec des jambes de 180 centimètres…Là où il se rattrapent c’est sur les armures, qui sont de plus en plus magnifiques et détaillées. Il a également pour lui un style dynamique qui malgré tout fait passer l’action à merveille.

Mais là ou il a fait très fort, c’est sur la mythologie qu’il a créée, une sorte de melting-pot de toutes celles existantes, la mythologie Grecque notamment mais aussi Nordique, le Bouddhisme, les croyances païennes, les diverses religions, presque tout y passe…Tout cela construit un univers riche et possédant un background sans limite, il peut rajouter ainsi les éléments qu’il veut sans que cela ne choque. Se basant en premier lieu sur les constellations, on suit donc des chevaliers portants des armures issus de fragment d’étoiles, chacune symbolisant une constellation, ces chevaliers devant protéger Athéna de ses ennemis, notamment des Dieux !

Ce premier volume plante le décor et présente l’ordre des chevaliers, leurs pouvoirs et leurs possibilités surhumaines. Cependant l’ambiance de ce tome ne colle pas vraiment avec ce qui va suivre, le tournoi que l’auteur intègre dès le début semble en quelque sorte incohérent, ne correspondant pas à l’ambiance du reste du titre, mais il apparaît clair que l’auteur ne savait pas trop ou il allait au départ et qu’il a du re manier son scénario.
Une introduction maladroite pour un titre qui se doit d’être connu, c’est une question de culture générale !!