Saint Seiya Deluxe Vol.19 - Actualité manga
Saint Seiya Deluxe Vol.19 - Manga

Saint Seiya Deluxe Vol.19 : Critiques

Saint Seiya

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Juin 2015

Avec Orphée de leur côté, Seiya et Shun parviennent sans peine à se débarrasser de leur opposant et ils se décident à mettre en œuvre un piège à l’attention d’Hadès en personne. Cependant, il en faut bien plus pour tromper Pandora qui non seulement ne se laisse pas prendre, mais qui, en plus, invoque les trois juges des enfers ! Et pour ne rien arranger, voilà que la véritable identité d’Hadès se voit être révélée à la surprise générale…


La lecture de ce court résumé suffit plus que probablement à donner le ton. Les chevaliers de bronze sont au cœur des enfers et les évènements qui s’y déroulent sont désormais tous de la plus haute importance ! Kurumada nous réserve quelques surprises de taille, et il saura s’y prendre pour mettre cela en scène avec brio. D’ailleurs, tout du long, sa mise en scène sera à la hauteur de ce qu’il se passe sous nos yeux. Non seulement le mangaka brille encore une fois pour coucher sur le papier des attaques dévastatrices qui en mettent plein la vue, notamment lors d’un combat franchement superbe en fin de volume, mais lorsqu’il se décide à nous proposer un vrai affrontement, il n’y va pas de main morte. Et il est d’autant plus appréciable de constater qu’une fois de plus, il n’est plus question de se borner aux chevaliers de bronze. A vrai dire, ceux-ci n’auront pratiquement pas droit au chapitre. A la place, ce sont des personnages tels qu’Orphée ou encore Kanon qui sont superbement bien mis en valeur. De quoi ravir nos pupilles, c’est évident. En outre, le fait d’approcher doucement, mais sûrement de la conclusion de la saga confère à ce volume une intensité qui ne baissera pour ainsi dire jamais, et qui amène une fois de plus à une dernière partie de tome qui fait la part belle aux dernières évolutions de l’intrigue, permettant par la même occasion au seigneur des enfers d’être mis en avant.


Tout n’est pas parfait pour autant. En effet, si les révélations majeures sont traitées comme elles doivent l’être, d’autres éléments plus mineurs sont clairement expédiés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. C’est notamment le cas de plusieurs ennemis auxquels seront confrontés Shiryu et Hyoga. Les pauvres se retrouvent éclipsés en deux pages grand maximum. Certes, ils ne payaient pas forcément de mine, mais il n’empêche qu’il est dommage de découvrir de nouveaux chevaliers pour, au final, ne rien voir d’eux. Le choix du mangaka, qui consiste à ne pas perdre de temps dans des combats de seconde zone est certes louable, mais il laisse malgré tout de temps à autre un goût de trop peu. Heureusement, l’auteur a la bonne idée de traiter la chose avec une pointe d’humour, ce qui fait déjà nettement mieux passer la pilule. Par contre, autre point noir, Kurumada a décidément souvent du mal à rendre crédible les réactions de ses différents protagonistes. Ici, et sans trop en dire, c’est bien évidemment de la véritable identité d’Hadès dont il est question. Passé un semblant de surprise initiale, tout le monde a l’air d’accepter cela comme si de rien était. Enfin, soit. Ce n’est jamais là que la série a brillé par le passé et c’est clairement un peu tard pour commencer. Enfin, le dernier point mitigé de ce 19ème opus concerne l’arrivée du phœnix aux enfers. Quand bien même sommes nous habitués à ses entrées fracassantes, cette fois-ci le mangaka en fait quand même un peu trop, au point de friser avec le ridicule. Voir tout le monde trembler à l’arrivée de ce qui ne reste qu’un chevalier de bronze a tout de même de quoi faire sourire.


En définitive, même si l’on pourra pester contre les nombreuses facilités que prend Masami Kurumada et le manque de crédibilité qui se dégage de certaines scènes, il n’en demeure pas moins que lorsqu’il est question d’en prendre plein la vue et de se délecter d’affrontements spectaculaires, Saint Seiya reste une référence du genre. Et au final, c’est bien là le plus important !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
17 20
Note de la rédaction