Romantic Obsession Vol.3 - Actualité manga

Romantic Obsession Vol.3 : Critiques

Boku Kara Kimi ga Kienai

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Mars 2012

On reprend notre petit couple où on l’a laissé, à savoir dans un drame des plus compliqués Hotaru, qui se baladait avec Haruna sensei dans la forêt, apprend que Kôsuke et sa meilleure amie ont été agressés par des voyous à l’arme blanche. Oui oui ce n’est qu’un vague prétexte pour introduire la suite. Sans logique, sans suivi. Juste une agression qui tombe des nues. Et, tandis que Yukako, morte de peur, abandonne sans vergogne le garçon qu’elle dit aimer, Hotaru se précipite auprès de Kôsuke. Ils s’avouent leur amour, règlent les malentendus qui subsistent entre eux et se promettent un bonheur éternel. Pour tout arranger, Yukako a réalisé qu’elle n’aimait pas Kôsuke autant que sa meilleure puisqu’elle n’a pas osé retourner le voir alors qu’il se faisait agresser ! Non, ça c’est simplement de la non assistance à personne ne danger, mais passons sur cette incohérence pour simplement souligner à quel point les sentiments sont éphémères et superficiels pour les jeunes filles de ce manga.

Mais dès que le couple est officialisé, il faut un grain de sable dans la machine. Et, oh magie, une ex-copine tombe tout droit du ciel. C’est quand même bien pratique, les ficelles scénaristiques grosses comme un tronc d’arbre qui nous affligent à chaque fois un peu plus. Ce shojo a tout de la romance basique, plus que stéréotypée avec TOUS les codes du genre, jusque dans la narration. On trouve réellement dommage que celle-ci soit alors aussi inintéressante et prévisible. Les sentiments ne sont aucunement travaillés, la jalousie et le doute priment sur tout pour essayer de jouer la carte du dramatique ... sans aucun raisonnement de la part des personnages. C’est comme cela que se créent les malentendus qui pourrissent totalement une lecture déjà pas bien glorieuse. Sans conteste possible, Romantic Obsession ne s’arrange pas ...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs