River End Café - Jaquette Collector Vol.4 - Manga

River End Café - Jaquette Collector Vol.4 : Critiques

Riverend Cafe

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Juillet 2025

Après les éprouvants événements qu'elle a connus dans le précédent volume, Saki reprend son quotidien, partagé essentiellement entre trois endroits. Au lycée où elle continue d'aller malgré les brimades, elle a l'occasion de faire un peu plus connaissance avec Obayashi, adolescent à première vue pas commode et qui a pourtant des choses potentiellement précieuses à lui dire. Dans les rues d'Ishinomaki, c'est une autre rencontre étonnante qui l'attend: celle de Yoshio, un jeune assistant mangaka aux techniques impressionnantes et qui a une histoire folle à lui raconter sur sa jeunesse. Et au café, qui reste toujours son refuge, elle va pouvoir découvrir l'"espace VIP" du lieu, rencontre une famille de fées, observer la réparation de la toiture et même aider à cultiver du riz sous la houlette du patron, quand elle ne se contente pas de lire dans le journal la surprenante histoire d'un cerf qui a traversé la mer avec des singes.


Au fil de ces différents moments, Akio Tanaka continue de jouer sur des ambiances assez différentes d'un chapitre à l'autre, et ainsi de distiller sa petite recette qui, après quatre tomes, est désormais bien assimilée, est acceptée et a son charme... plus encore quand les rencontres s'enchaînent pour continuer, petit à petit, d'élargir les horizons de Saki, cette adolescente jusque-là trop délaissée. Bien que les personnes croisées et les péripéties dans lesquelles le patron l'emmène soient parfois peu communes voire excentriques, le fait est que l'adolescente continue de trouver sa place grâce au café, et qu'elle pourrait même finir par trouver sa voie dans cette ville, notamment en pouvant être inspirée par le parcours de personnes comme Obayashi et Yoshio.


Enfin, derrière le parcours de la jeune fille, du patron et de leur entourage, c'est toujours la cité d'Ishinomaki elle-même qui reste un personnage à part entière. En la croquant avec réalisme, en évoquant avec soin diverses choses dessus (recoins de la ville, alentours comme l'île de Kinkasan, personnalités, spécificités comme la pierre noire d'Ogatsu...), et en soulignant toujours les conséquences du drame de mars 2011 ainsi que les efforts et la reconstruction qui ont suivi, Tanaka sait encore dépeindre sa ville natale avec autant de fantaisie que d'amour.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction