Restaurant du bonheur (le) Vol.5 : Critiques

Ce dernier volume du Restaurant du bonheur relève enfin le niveau. Kosuké est de retour au Doll House et s'intéresse enfin sérieusement à la cuisine. Il a enfin muri et peut s'occuper seul du restaurant alors que Yukô va partir.
Dans ce tome 5, si la cuisine reste le moteur de l'histoire, ce sont les relations entre Yukô et Kôsuké qui sont mises en avant (les conseils culinaires en fin d'épisode ont d'ailleurs disparu). Le jeune homme va se trouver un rival, Kazuki, qui compte épouser Yukô. Plus de cours particulier sur tel ou tel ingrédient. On parle de cuisine mais on se fait plus technique.
Si on est loin des frasques amoureuses des tomes 3 et 4 du jeune Kosuké -ce qui rend le titre plus agréable à lire-, l'histoire reste moyenne et assez banale. Le jeune chef souffrant d'un complexe d'œdipe assez avancé, il était difficile de voir tourner les choses autrement (même si l'auteur laisse planer un doute). Reste le message de l'auteur qui veut montrer que l'origine d'une cuisine n'est pas suffisante à son plaisir mais tient à sa réalisation et à l'accommodation de celle-ci en fonction des origines culturelles.

En conclusion, la série reste un titre sympathique mais très dispensable. Il reste très en dessous de la précédente série culinaire de l'éditeur, Aya conseillère culinaire, et même de la nouveauté, Café Dream.