Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Avril 2011
Après Miruko, Ring se décide de combattre le nouvel ennemi qui ose se dresser sur son chemin. C’est bien sur Haruhiko, qui a finalement réussi à faire le voyage jusqu’à Kyoto malgré son état de santé instable. Le combat se révèle violent, encore plus que face à Mikuro puisqu’en plus de lui barrer le passage, Haru a trahi Ring qui avait réussi à le mettre à ses ordres. Grosse erreur stratégique que de s’en prendre à Tamura, le petit garçon qui n’en est pas un se retrouve avec un allié, certes instable, en moins. Seul, il souffrira autant que Haru de cette rencontre sans pitié, puisque tous deux écopent de blessures très sérieuses. Et, alors qu l’on attend que l’auteur se concentre à nouveau sur Alice puis sur les réincarnations des habitants de la base lunaire, Saki Hiwatari décide de partir dans un grand projet autour de Shion : évoquer son passé à travers un grand flash-back qui prend tout le tome, alors même qu’on est sûr de ne pas tout découvrir sur lui. A vrai dire, on aurait préféré que la mangaka nous expose tout cela par petits bouts étant donnés que ce pavé d’informations est indigeste et presque incompréhensible.
On passe de grandes explications sur le fonctionnement géographique, politique et religieux du monde de Shion à son hébergement par un vieux monsieur vivant avec un chat géant ... Ce qui se révélait sérieux perd toute crédibilité, et seule la fin du tome va quelque peu nous sauver de l’ennui profond et de l’incompréhension totale, voire de l’aberration. En effet, l’auteur laisse de côté tout ce qu’elle ne fait que survoler et que l’on espère revoir plus tard pour partir sur les relations que Shion a entretenu avec ses compagnons de voyage avant même leur départ. Et de la même manière, sans doute aurait-il été plus pertinent de lier les différents destins et de les traiter chacun leur tour par petits bouts. Parce que là, on sort de ce tome huit avec une grosse boule d’informations en travers de la gorge, qu’on aura bien du mal à digérer ! La première réelle déception depuis le début de la série, la première erreur de l’auteur ...