Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Octobre 2019
Pour contrer les plans de l'Empire, des rebelles se mettent doucement en marche. Trois d'entre elles, Babara, Taeko et Chelsea, s'allient à une troupe de mercenaires pour tendre un piège à la troupe d'assassins à laquelle appartient Akame. Par le plus grand des hasards, les deux bandes va cotoyer la même auberge, sans même savoir qui ils sont mutuellement...
Après une entrée en matière plaisante qui présentait efficacement les débuts d'Akame et Kurome dans les rangs de l'Empire, on en attendait beaucoup de cette suite, notamment dans le développement de l'héroïne et de ses relations avec sa sœur. Malheureusement, ce préquel semble déjà tomber dans un certain classicisme, reprenant fidèlement la formule Red Eyes Sword mais sans jamais vraiment apport l'intérêt qu'on attendait d'un tel spin-off.
Ainsi, ce second opus présente les premiers combats entre la bande d'assassins à laquelle appartient Akame, et des combattants rebelles parmi lesquels figure Chelsea. On notera que si la demoiselle sert de connexion avec la série principale en plus d'Akame, son rôle reste pour l'instant mineur.
Dans le déroulement du volume, celui-ci est très similaire aux premiers tomes du récit initial. Il se consacre sur une unique situation et un personnage précis, ici l'attachante Cornelia. Les fans de Red Eyes Sword se trouvent forcément en milieu connu, mais on ne peut que regretter le manque total d'ambition de cette suite.
Si l'action est bien rendue et les combats de fin de tome plutôt prenants, Takahiro n'exploite absolument pas le potentiel scénaristique de ce préquel dans l'écriture de ce second volet. Les deux équipes adverses s'affrontent, certes, mais ça ne va jamais plus loin. Pourtant, cet épisode « Zero » propose bon nombre d'éléments à exploiter, notamment les doutes des personnages par rapport aux actions de l'Empire, mais cet aspect n'est jamais effleuré dans le volume. En terme d'écriture d'intrigue, nous sommes face à une pauvreté assez déconcertante, notamment par rapport aux promesses de ce spin-off. Certes, Akame a encore 8 tomes pour douter et trahir l'Empire, mais on aimerait bien que les autres personnages bénéficient aussi de traitement similaires.
Le seul intérêt du tome vient donc de sa recette toujours assez efficace en terme d'action, bien que peu surprenante. Takahiro a beau se vanter du côté surprenant dans sa série à travers des morts de personnages survenant très tôt, le déroulement se révèle justement prévisible du fait que les codes narratifs du scénariste n'ont jamais évolué depuis le premier tome de la série principale.
A côté de ça, difficile de ne pas tiquer sur les délires de mauvais goût concernant la gente féminine. Outre des demoiselles sexualisées à outrance, le rythme de la première moitié de volume est saccadée à cause de scènes de fan-service assez gratuites, sans compter le « développement » d'un personnage qui avouera... être fétichiste des aisselles. Ca se voulait être absurde, certainement, mais mêlé au reste cela donne une sensation d'abus côté volonté aguicheuse.
Il en résulte un deuxième opus peu convainquant, qui fait grandement retomber l'intérêt qu'on pouvait avoir pour ce préquel. Pour le moment, la série n'aborde pas du tout les doutes des personnages par rapport aux actions de l'Empire, se plaît dans la facilité d'écriture, et nous abreuve d'une surenchère de moments coquins qui n'ont parfois pas grand chose à faire là. C'est honnêtement très médiocre, mais on espère que Red Eyes Sword Zero se rattrapera sur ses 8 prochains tomes.
Après une entrée en matière plaisante qui présentait efficacement les débuts d'Akame et Kurome dans les rangs de l'Empire, on en attendait beaucoup de cette suite, notamment dans le développement de l'héroïne et de ses relations avec sa sœur. Malheureusement, ce préquel semble déjà tomber dans un certain classicisme, reprenant fidèlement la formule Red Eyes Sword mais sans jamais vraiment apport l'intérêt qu'on attendait d'un tel spin-off.
Ainsi, ce second opus présente les premiers combats entre la bande d'assassins à laquelle appartient Akame, et des combattants rebelles parmi lesquels figure Chelsea. On notera que si la demoiselle sert de connexion avec la série principale en plus d'Akame, son rôle reste pour l'instant mineur.
Dans le déroulement du volume, celui-ci est très similaire aux premiers tomes du récit initial. Il se consacre sur une unique situation et un personnage précis, ici l'attachante Cornelia. Les fans de Red Eyes Sword se trouvent forcément en milieu connu, mais on ne peut que regretter le manque total d'ambition de cette suite.
Si l'action est bien rendue et les combats de fin de tome plutôt prenants, Takahiro n'exploite absolument pas le potentiel scénaristique de ce préquel dans l'écriture de ce second volet. Les deux équipes adverses s'affrontent, certes, mais ça ne va jamais plus loin. Pourtant, cet épisode « Zero » propose bon nombre d'éléments à exploiter, notamment les doutes des personnages par rapport aux actions de l'Empire, mais cet aspect n'est jamais effleuré dans le volume. En terme d'écriture d'intrigue, nous sommes face à une pauvreté assez déconcertante, notamment par rapport aux promesses de ce spin-off. Certes, Akame a encore 8 tomes pour douter et trahir l'Empire, mais on aimerait bien que les autres personnages bénéficient aussi de traitement similaires.
Le seul intérêt du tome vient donc de sa recette toujours assez efficace en terme d'action, bien que peu surprenante. Takahiro a beau se vanter du côté surprenant dans sa série à travers des morts de personnages survenant très tôt, le déroulement se révèle justement prévisible du fait que les codes narratifs du scénariste n'ont jamais évolué depuis le premier tome de la série principale.
A côté de ça, difficile de ne pas tiquer sur les délires de mauvais goût concernant la gente féminine. Outre des demoiselles sexualisées à outrance, le rythme de la première moitié de volume est saccadée à cause de scènes de fan-service assez gratuites, sans compter le « développement » d'un personnage qui avouera... être fétichiste des aisselles. Ca se voulait être absurde, certainement, mais mêlé au reste cela donne une sensation d'abus côté volonté aguicheuse.
Il en résulte un deuxième opus peu convainquant, qui fait grandement retomber l'intérêt qu'on pouvait avoir pour ce préquel. Pour le moment, la série n'aborde pas du tout les doutes des personnages par rapport aux actions de l'Empire, se plaît dans la facilité d'écriture, et nous abreuve d'une surenchère de moments coquins qui n'ont parfois pas grand chose à faire là. C'est honnêtement très médiocre, mais on espère que Red Eyes Sword Zero se rattrapera sur ses 8 prochains tomes.
10/10/2019 
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