Real Account Vol.7 - Actualité manga
Real Account Vol.7 - Manga

Real Account Vol.7 : Critiques

Real Account

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Janvier 2019

L'apothéose, la cerise sur le gâteau, le comble... Il a suffit d'un claquement de doigt, et toute la donne bascula. Les joueurs de ReA peuvent découvrir avec stupéfaction qu'ils font à nouveau partie du monde réel, mais pour combien de temps ? En un rien de temps, voici une population divisée en deux : d'un côté les joueurs et de l'autre les habitants du monde réel.

Le but de ce nouveau jeu est simple « Fuyez ! ». En bref, les joueurs se sont fait intégrer sur Terre tous déguisés en Marble, les non-joueurs ont eu comme but de photographier un tatouage à l'effigie de la mascotte. Dans quel but ? Simplement car un chèque d'une valeur d'un million de yens arrive dans la poche de celui qui photographie la marque du fuyant et qu'en même temps, cet individu meurt sur le champs. Un nouveau champs de guerre, plus vaste que jamais vient d'ouvrir ses portes. Le deal, tenir trois jours. Un challenge hors du commun.
Yuma perd Ayame de vue à cause de cette foule et ils doivent d'abord faire le chemin séparément. Mais l'avenir de la jeune fille est nettement plus mis en péril que celui du jeune homme qui se débrouille pas trop mal. Ayame fuit donc avec Chiiro jusqu'à ce qu'elles se séparent aussi. Capturée par son frère, ne plus être suivie par le seul follower qui lui reste encore, ces trois jours seront sûrement les plus longs et difficiles à vivre de son existence. Yuma passé du mauvais côté l'aurait-il balayé de sa promesse ?

L'histoire prend un autre tournant dans son évolution. Les complicités d'hier sont les trahisons d'aujourd'hui. Les auteurs poussent leur scénario depuis le début, mais jamais un tel seuil n'avait été atteint. Ce n'est plus un shonen de simple survie, non, c'est devenu une vraie boucherie faite d'humains dématérialisés et de victimes innocentes. Les followers, l'argent ou la popularité, tout cela ne compte plus lorsqu'on peut se permettre de contrôler l'ensemble de la population. Aussi sadique que Marble ? Impossible à réaliser. Sauf quand Yuma et Mizuki (l'amateur de chère crue) deviennent alliés et qu'ils renversent les rôles. Ce n'est plus à eux d'être chassés pour leur tatouage mais l'heure est plutôt à la tendance que le duo n'hésite pas à tuer quiconque s'approchant de trop près.
Un chaos ingérable, de la torture et de la tromperie, Real Account ne pouvait pas mieux imaginer sa suite. La souffrance règne mais n'oublions pas qu'elle est avant tout bercée par l'espoir de retrouver une vie normale. Des scènes inattendues, des retrouvailles mais aussi des pertes, ce septième volume sonne comme étant celui qui renverse le court de l'avancement. Évidement que rester cloîtré dans ReA, les joueurs allaient de moins en moins mourir. Mais avec ce défi, les enjeux ne sont plus les mêmes, on pourrait même dire qu'il s’agit du jeu de leur vie.

Plus d'un millier d'idées dans son sac, Okushô ne se prive réellement pas. Son collègue Watanabe le confirme d'entrée en début de tome avec un petit message adressé aux lecteurs. Okushô lui, en profite plutôt pour débattre sur le réseau social Twitter. Yuma est la définition de la folie pure du duo, un personnage qui à sans doute des penchants qui tournent de plus en plus bizarrement. Son frère Ataru en fera les frais lors d'une future rencontre...

Si les premiers volumes se sont montrés entraînant à la lecture avec la bonne dose d’hémoglobine et d’originalité, ce septième tome dépasse de loin tous ce qu'on a déjà pu voir ! Il lève encore une fois de plus la barre incroyablement haute ! Les volumes précédents avaient pu paraître impressionnant, mais celui ci possède une saveur rare, un macabre goût exquis qui reste en bouche et qui surtout nous donne réellement envie de découvrir la suite !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
18.5 20
Note de la rédaction