Real Account Vol.10 - Actualité manga
Real Account Vol.10 - Manga

Real Account Vol.10 : Critiques

Real Account

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Mars 2019

Le temps imparti est fini. Les survivants de ReA sont chiffrés à 19. Le Japon est ravagé, en grande partie dans les métropole. Marble est à bout.Il en a fallu du courage pour les protagonistes comme pour tout ceux qui ont été poussés à travers cette porcherie. Des morts, il y en à eu des centaines de millier, mais il est trop tard pour faire machine arrière… Place au présent et à la nouvelle vie qui attend Yuma, Ayame, Chiho et tout le reste.

Un saut temporel de six mois nous emporte dans une situation devenue banale : Yuma, maintenant très connu du grand public par ses exploits, se fait huer par les personnes qu’il rencontre un peu partout en ville. Pour cause, la population assimile le jeune homme à ReA, donc le courant ne passe pas. Nous le voyons donc encore s’embrouiller, pour la énième fois de la semaine, contre des personnes qui veulent le pousser à devenir violent afin que le monde le voix sous cette facette. Heureusement pour Yuma, Ayame est toujours derrière lui pour ne pas qu’il passe à l’acte.

Et maintenant que va-t-il se passer ? L’histoire est achevée ?

« Vous voulez rire ? »

Un nouveau chapitre, de nouvelles planches, un cataclysme et nous voilà plonger en enfer pour la seconde fois. Marble revient, alors que ReA n’est plus censé existé, et les premières victimes ne sont déjà plus de ce monde. Des élus, voici comment sont nommés un panel de 30 personnes qui devront passer des épreuves pour survivre. Quant au reste de la population, elle a du choisir entre les 30 personnes élues pour n’en suivre qu’un.

On entre dans une nouvelle ère, une sorte de recommencement d’un nouveau monde plus coriace que celui d’avant. Pour preuve, dès les premières minutes plus de 160 000 personnes sont tuées, c’est l’équivalent de la fois dernière mais qu’en un seul tour ! Qu’est-ce que donnera la suite sachant que des millions d’innocents sont de la partie ?
Okushô et Shizumu se surpassent et atteignent un record de folie. Relancer le scénario d’une telle manière pour ne pas arrêter l’histoire était certes prévisible mais inenvisageable d’une façon aussi intense dès le début. Pourtant ils l’ont fait.

En paradoxe de cette cohue, des passages sont réservés exclusivement pour Ayame. Nous avons des approches de toutes sortes comme l’évocation de ses sentiments envers Yuma, sa tristesse, ses craintes, allant même jusqu’au fait de se débrouiller seule lors d’une épreuve : un pur calvaire pour la demoiselle qui est collée aux basket de Yuma.
Une nouvelle coupe lui est attribuée, elle prend encore plus de confiance et d’assurance, Ayame déjà très populaire se fait mettre en valeur par les traits fins de Shimizu. Bien sûr choisie parmi les élus avec Yuma et Mizuki, son nom se fait connaître presque à hauteur de celui de son partenaire. Il faut dire qu’au fur et à mesure des affrontements, son caractère a changer, elle n’est plus cette princesse prétentieuse, elle est carrément devenue l’opposé avec des meurtres à son répertoire !

Des questions se posent tout de même par rapport aux parents des jumeaux, également sur Ataru qui disparaît ou encore sur Nonoka qui se fait « capturer », enfin on ne peut pas réellement identifier se qu’il se passe avec elle mais on peut juste dire que la dernière fois qu’on l’a aperçu, elle était évanouie dans les bras d’un inconnu… Sur cette lancée on pourra même enchaîner sur le fait que cela fait maintenant une longue traînée de tomes que nous n’avons plus de nouvelles de la sœur des jumeaux. A-t-elle à son tour disparu ?

Si une chose est bien certaine, c'est le talent remarquable des barons de cette œuvre. On sent que le travail intensif a porté ses fruits puisque c’est un réel plaisir de continuer l’aventure sanguinaire. Nous en demandons toujours plus et le scénariste s’exécute ! Peut-être changeons nous de fond intérieur en l’espace de quelques chapitres lus ?
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
18 20
Note de la rédaction