Re:Birth - The Lunatic Taker Vol.1 - Actualité manga

Re:Birth - The Lunatic Taker Vol.1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Janvier 2012

Après Freezing et Onihime Vs, les éditions Doki Doki continuent de surfer sur la vague Lim Dall Young en nous invitant à découvrir, en guise de première nouveauté 2012 de leur catalogue, Re:Birth - The Lunatic Taker, où l'on retrouve aux dessins Lee Soo-Hyon, que l'on connaît déjà pour Unbalance x Unbalance et Onihime. Miracle parmi les miracles, on a droit ici à une série de Lim Dall Young terminée et courte (elle s'est achevée après 7 volumes fin 2011), et on ne peut alors qu'espérer trouver un récit allant à bon rythme et connaissant pas les détours de certaines autres oeuvres de l'auteur.

En attendant de voir ça, une chose se confirme d'emblée : Re:Birth proposera un rythme très soutenu, puisqu'il ne faudra pas attendre plus d'une vingtaine de pages avant de voir Reiji, lycéen ordinaire à ceci près qu'il a en Ayaka une grande soeur extrêmement protectrice, plongé dans un jeu sanglant où il devra tout donner pour s'en sortir. Une légende urbaine circule sur une grande vague de suicides, qui aurait un lien étroit avec des bijoux éparpillés par terre en ville. Reiji n'en croit pas un mot, mais quand il ramasse un peu par hasard un bracelet, le voici soudainement poignardé à mort par un voleur. Quand il revient à la vie, une force mystérieuse a passé un pacte avec lui : sa puissance est décuplée, sur sa poitrine est désormais gravé le nombre 10 correspondant à son nombre de vies, et pour gagner d'autres vies afin de survivre le plus longtemps possible, il va être contraint de se battre à mort contre d'autres Takers, à qui il est arrivé la même mésaventure.

En quelques pages, les bases sont posées, et l'action débarque d'ores et déjà via un premier combat qui donne le ton : ici, le danger pourra venir de partout, y compris de personnes que l'on pensait amies dans la vie normale, la violence est bien présente, et la mort également, tout aussi brutale.
A vrai dire, l'action est le leitmotiv de ce volume d'introduction. Le rythme est effréné, les personnages importants sont déjà en place, et parmi ceux-ci, on trouvera autant d'ennemis avoués prenant un plaisir sadique à tuer que d'alliés refusant l'horreur de ce jeu énigmatique, voire même des figures mystérieuses, à commencer par une jeune fille apparemment très expérimentée mais pas pour autant dépourvue d'un certain sens de la justice. En somme, on trouve chez les protagonistes pas mal d'archétype, mis en place vite et bien.
Mais ici, les auteurs profitent surtout de l'action pour poser les différentes bases de leur récit. Si les blablas cachent finalement assez mal ce qui se présente comme un jeu de survival à base de pouvoirs tout ce qu'il y a de plus classique, on reste intrigué par les origines mystérieuses de ce jeu, et par l'idée des Anges, créatures ailées descendant régulièrement pour dévorer l'âme des humains qu'ils poussent alors au suicide. Des êtres étranges et très dangereux que les Takers peuvent tenter d'abattre en lieu et place de leurs congénère pour gagner de la vie, et qui semblent étroitement liés à ce jeu de mort.
Mais qu'on se le dise, c'est avant tout le personnage d'Ayaka qui intrigue assez. On trouve ici une héroïne qui, de par la surprotection et la profonde affection qu'elle montre envers son frère, ravira un certaine tranche de lecteurs, d'autant que la miss possède évidemment ces généreuses formes que l'on retrouve quasiment toujours dans les oeuvres de Lim Dall Young et Lee Soo-Hyon. Un dévouement total pour Reiji qui va jusqu'à un sens du sacrifice la plongeant à son tour de plein fouet dans le jeu. La demoiselle, de par sa force de caractère et la perspicacité qu'elle montrera au fil du tome, n'est donc pas dénuée de charme, et ne cessera d'intriguer, sur ses capacités qui semblent d'emblée la propulser parmi les meilleurs éléments du jeu, mais également sur quelques pages pour le moins intrigantes quant à sa véritable identité et à ce qu'il adviendrait si elle cessait de protéger Reiji.

Mine de rien, on a donc un volume au déroulement classique, cachant assez mal une base banale, mais plantant de manière efficace le décor, malgré quelques maladresses, comme une certaine répétitivité dans les explications de base (ainsi, on retrouve en fin de volume dans les explications de Mizuki des informations déjà données en début de tome par la première ennemie). Le rythme est soutenu, les choses évoluent vite, les quelques mystères liés aux origines du jeu, aux Anges et à certains personnages comme Ayaka intriguent. Il n'en faudra pas plus pour satisfaire les fans de Lim Dall Young.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs