Rainbow - Ultimate Vol.6 - Actualité manga
Rainbow - Ultimate Vol.6 - Manga

Rainbow - Ultimate Vol.6 : Critiques

Rainbow nisha rokubô no shichini

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 26 Avril 2018

Critique 2 :

Le mari de Setsuko entame une affaire fructueuse avec des investisseurs étrangers...du moins c'est ce qu'il croit puisqu'il ne s'agit que de truands bernant des pigeons! Il est bien entendu hors de question que nos héros laisse leur ancienne camarade Setsuko, à qui ils doivent tant, sombrer dans cette sordide histoire. Ils vont bien entendu s'en mêler mais ils ont face à eux des voyous violents et ne reculant devant rien...

Avant dernier volume relié de cette grande saga qui ne cesse de nous surprendre, soit l'équivalent des tomes 16 à 18, et bien qu'il s'y passe un millier de choses le récit ne va s'attarder que sur le "gang" des étrangers qui tentent de duper le mari de Setsuko.
On a bien sûr droit à quelques apartés, tel que la jolie Ruriko, nouvellement intégrée dans la bande, qui craque pour Mario, mais ce n'est clairement pas ce qu'on retient de ces trois tomes intenses!

Tout au long de cette énorme volume nous allons suivre la descente aux enfers du mari de Setsuko qui se laisse berner, tombe dans la drogue et l'adultère...il devient une proie facile.
Grâce à Ruriko nos héros se mêlent de cette histoire bien que deux d'entre eux soient laissés de coté, à savoir Mario et Heitai, les deux gros bras du groupe. Leurs camarades décident de ne pas les mettre au courant car ils ont des choses personnelles importantes qui les occupent...on se doute d'emblée que cela va être une grosse erreur.
Les auteurs laissent donc de coté les histoires plus ou moins courtes mettant en avant un ou deux personnages, cette fois il s'agit d'un arc long et dense qui implique tout le monde (puisqu'on s'en doute Mario et Heitai ne resteront pas sur la touche jusqu'au bout). Et force est de constater que c'est plus que passionnant, tout nous conduisant vers un climax intense, voire épique, mais également violent et malsain!
Cela faisait un petit moment que les récits dans ce titre se voulaient un peu plus légers et qu'on ne s'inquiétait plus pour les six héros ayant partagés tant de coups durs, mais avec cette histoire, l'inquiétude les concernant revient de plus belle et la mort les guette réellement, à tel point qu'on s'attend au pire à tout moment!

La dernière partie du tome (l'équivalent du volume 18 de l'édition classique) est d'une intensité à couper le souffle, c'est bien simple elle se lit facilement deux à trois fois plus rapidement que le reste tant on est absorbé et concerné par les événements qui touchent nos héros (cela s'explique aussi parce qu'il y a moins de texte).
Ce final est tout bonnement incroyable, il nous rappelle les grandes heures des meilleurs shonens nekketsu avec cet esprit de sacrifice, ces interventions au bon moment pour éviter le drame venant contre-balancer avec un sentiment d'impuissance qui devenait insoutenable...et puis la violence qui vient s'opposer aux bons sentiments de nos héros, le drame qui les touche malgré tout ce qu'ils tentent...c'est vraiment un moment très fort, sans doute un des plus forts de la série!

Cet avant dernier tome se montre incroyable de bout en bout mais atteint une apogée dans sa dernière partie qui nous ferait dresser les poils sur les bras!
Le talent conjugué des deux auteurs avec notamment le trait et la mise en scène de Masasumi Kakizaki font de cette série une œuvre d'une grande qualité!


Critique 1 :

Peu après les tragiques évènements de la maison de redressement Shonan, la jeune infirmière Setsuko avait tournée le dos à ses compagnons et, avant tous les autres, à Mario. Le pauvre garçon était énamouré d’elle ; Setsuko préféra pourtant qu’un embourgeoisé rejeton de bonne famille lui passe la bague au doigt. Son avenir semblait cousu de fil bleu. Et pourtant, depuis quelques jours, une ombre plane sur son petit foyer.

L’histoire s’intègre allègrement au reste de la fresque. Pour le plus grand plaisir du lectorat, toute la bande à Anchan sera ici réunie et, de surcroît, avec cette particulière aura des débuts de la série, sans doute conférée par la simple présence de la candide Setsuko. L’intrigue en elle-même est agréablement liée à une autre particularité historique de ce Japon d’après guerre : un archipel où des gens peu recommandables viennent exercer leur délinquance, profitant des faiblesses de l’état de droit et de la crédulité de certains gens. Aussi, Norimastu, le patron fortuné d’un réputé restaurant de matsutake, s’avère une cible potentielle. 

Ici, le personnage « clef de voûte » n’est autre que  le mari benêt de Setsuko. Pour ainsi dite, le fil conducteur du pavé sera marqué par la chute que va connaître Norimatsu. L’homme présentable sous tout rapport, propre sur lui et de bonne éducation, va sombrer. Il exposera sa personne, entrainera sa femme et abîmera sa fortune pour ne devenir, très vitre, qu’une sorte de déchet lâche et infidèle ; l’ombre de lui-même, de ce qu’il fût.

Une de ces autres choses très intéressantes ici sera la relation naissante entre Mario et une demoiselle à pommettes récemment apparue. Au-delà de la beauté des attirances et des séductions des commencements, les auteurs surprendront par la présentation qui en sera faite de l’étrange persistance du sentiment amoureux en dépit de l’écoulement du temps et de l’éloignement.

La fin du tome est particulièrement violente. Et cette violence va durer très longtemps dans le cadre d’un affrontement assez rondement mené, mais dont il pourra être également ressenti qu’il s’étira peut-être un brin trop en longueur ; même s’il est manifeste que les auteurs auront pensé en conscience l’ensemble de ses nombreux rebondissements afin d’offrir une séquence à la hauteur des attentes.

Avec ce sixième volume – toujours contenant pas moins de trois tomes de l’édition originale – il est amorcé l’avant-dernier arc de la série. Cet arc, lequel pourrait être baptisé le « cycle Norimatsu », paraît s’intégrer bonnement à la fresque pour meilleurement la renforcer. Une première moitié excellente et une seconde partie plutôt bonne pour un pavé de six cents pages globalement très bon qui se laissa lire d’une traite. Et le prochain bloc sera malheureusement le dernier…


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs