Racaille blues Vol.9 - Actualité manga
Racaille blues Vol.9 - Manga

Racaille blues Vol.9 : Critiques Pourquoi Taison est parti pour Tokyo

Rokudenashi Blues

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 29 Mars 2017

Alors que Maeda est toujours à Osaka, plusieurs évènements le poussent à rendre visite à son père. Contre toute attente, ce dernier est en fait un moine qui s'occupe de son propre temple bouddhique. Alors qu'on pensait qu'il était gravement malade, le patriarche Maeda a en fait toute sa forme. Son objectif est de trouver un successeur pour son temple. Maeda et son frère ainé, qui sont partis à Tokyo vivre leur rêve (devenir boxeur pour l'un, et gigolo pour l'autre) ont refusé l'offre de leur père. Ne reste plus que Iokoh, le plus jeune de la fratrie, pour prendre le relais... Cependant lui aussi a ses propres aspirations, et voue une certaine rancune à ses frères qui l'ont laissé sur place.

En parallèle à ces tracas familiaux, l'histoire proposera une intrigue de rivalité entre Maeda et des lycéens d'Osaka. Après s'être débarrassé des seconds couteaux dans le précédent tome, Maeda va avoir fort à faire avec le chef de la bande du lycée Kyokuto, un certain Tatsuyoshi. Ce dernier est connu pour sa propension à se venger de tous les affronts qui lui sont faits. Il est réputé pour ne rien laisser passer et rendre au centuple le mal qu'on lui fait... Afin d'attirer dans son piège Maeda qui a battu plusieurs de ses lieutenants, Tatsuyoshi va enlever Iokoh afin de définitivement régler ses comptes avec lui...

Alors que Racaille blues continue de s'enfermer dans un schéma répétitif, l'arrivée des autres membres de la famille de Maeda apporte un vent de renouveau très appréciable. Voir toute la famille Taison (à l'exception de la mère qui ne sera qu'évoquée) réunie apportera son lot de scènes amusantes, car comme ses rejetons Monson Maeda est un personnage haut en couleur et doté d'une personnalité attachante. C'est un mélange de bonze / catcheur qui fait autant de sermons bouddhiques que de german supplex, et son attitude ne laisse personne indifférent !

Le seul gros bémol qu'on peut trouver à ce tome est la façon dont il décrit la prononciation japonaise du Kansaï. C'est simple, quand un habitant de cette région s'exprime, la traduction remplacera les "e" par des "euh", les "in" par des "ing", etc. Très vite, les dialogues entre personnes du Kansaï deviennent quasi illisibles et nuiront clairement à la lecture. Il aurait été sans doute plus judicieux de retranscrire cet accent de façon plus nuancée ou discrète.


Note de la rédaction