Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 16 Juillet 2012
Enfin un peu d'action dans RH + ? Ce serait sans doute beaucoup en demander. Et pourtant, l'histoire de ce dernier tome semble nous emmener vers cette voie-là. C'est Makoto que l'on suit plus préférentiellement dans ce tome, oubliant comme à l'accoutumée les autres personnages qui ne font office que de figurants. Ce dernier ressent une présence souvent autour de lui, ce qui ne lui dit rien qui vaille. Il avertit Masakazu, qui a récemment décidé de quitter le Gecchokan après une altercation avec Kiyoi. Mais Makoto fait plus ou moins l'enquête seule au début, puisque c'est après lui que ce traqueur en a. Il le rencontre par hasard, du moins c'est ce qui est avancé, dans une soirée organisée dans le but de faire se rencontrer étudiantes et étudiants. Cet homme semble attiré et intrigué par Makoto, d'autant qu'il lui fait des réflexions assez pertinentes sur l'incendie auquel sa petite famille a été liée.
Il se trouve que cet homme est un peu trop habité par l'honnêteté et le sens de la justice. Il s'en fabrique d'ailleurs un bien à lui, qui n'a plus trop de rapport avec la réalité des faits et la gravité des actes. Sa rancœur envers le monde le pousse à vouloir purifier celui-ci de tous les déchets, un peu à la manière d'un Death Note. Et il croit fermement que Makoto est comme lui et qu'il désire aussi annihiler les rebuts du genre humain. La lecture de ce dernier tome est encore une fois une véritable torture tant l'action promise en début de tome se perd au fur et à mesure. On a l'impression qu'il ne se passe rien dans ce manga, que les protagonistes ne font que discuter et l'on s'ennuie profondément durant toute la lecture. Le chapitre bonus qui revient sur le père d'Ageha ne nous stimule pas plus, et c'est avec un immense soulagement que l'on termine cette série pour ne plus jamais la relire. Une grosse déception !