Quand Takagi Me Taquine Vol.20 - Manga

Quand Takagi Me Taquine Vol.20 : Critiques

Karakai Jôzu no Takagi-san

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Août 2024

Nous y voila: un an après le 19e volume, Takagi et Nishikata reviennent pour l'ultime opus de leurs défis quasiment quotidiens qui, bien souvent, ont laissé malicieusement entrevoir les vrais sentiments de la jeune fille derrière ses incessantes taquineries. Et alors que la fin du collège se rapproche petit à petit pour eux deux, il reste à savoir si, de son côté, le droit mais un peu benêt garçon saura enfin comprendre ce qu'il ressent réellement... et, surtout, s'il osera l'assumer, lui qui ne comprend pas encore grand chose à l'amour !

Ce dernier tome de la série, globalement, ne change pas vraiment de recette, puisque les défis s'enchaînent à nouveau sous n'importe quel prétexte: lancer ses chaussures à la balançoire, faire un combat de kamizumo, chanter au karaoké, se lancer dans un concours de shiritori, arrêter un chronomètre le plus près possible d'une minute sans regarder, sortir des répliques les plus classes possibles... sont autant de choses auxquelles les deux collégiens s'adonnent ici, avec un résultat où notre chère Takagi trouve évidemment toujours le moyen d'avoir le dessus !

Pourtant, au fil de ces nouveaux légers moments d'insouciance faisant toujours autant de bien, on sent plus que jamais que quelque chose évolue petit à petit en Nishikata. Tout d'abord, désormais les propositions de duels viennent quasiment toutes de lui, ce qui traduit bien à quel point il passe du bon temps avec Takagi, derrière le prétexte de ces petits "affrontements" où il est pourtant toujours le perdant. Ensuite, nombre de brefs instants sont là pour lui faire prendre conscience, petit à petit, de ce qu'il ressent, afin qu'il s'éveille peut-être enfin à l'amour: la façon dont il se laisse de plus en plus facilement troubler par certains regards et certaines paroles de sa camarade, son désir de continuer à rentrer de l'école avec elle à l'heure où on lui propose d'intégrer le club d'athlétisme, l'observation des couples Mano/Nakai et Hôjô/Hamaguchi (les personnages secondaires n'étant donc pas oubliés, pour notre plus grand plaisir), sa peur totale d'être séparé d'elle quand elle parle de déménagement... Soit autant de choses qui contribuent à le faire avancer, jusqu'à nous offrir typiquement le genre de fin mignonne que l'on attendait pour une série de ce type, mais aussi certaines très belles petites séquences (les jeux rayonnants sur la plage, la fête de l'été...) qui cristallisent bien le charme insouciant de la jeunesse et l'importance de es instants que Takagi et Nishikata continueront sûrement de chérir dans leurs souvenirs.

On ressort alors satisfaits de la lecture de ce dernier volume, au fil duquel Sôichirô Yamamoto, sans s'écarter de sa petite recette habituelle, offre à son personnage principal et à son lien avec Takagi une évolution logique, mignonne et naturelle. Dans l'ensemble, le mangaka aura plutôt bien su renouveler ses situations, et mine de rien c'est avec un petit pincement au coeur que l'on dit au revoir à Takagi et à Nishikata, après avoir passé 20 tomes et 5 années de publication à les suivre. Mais qui sait,peut-être que ces adieux ne seront que temporaires ? En effet, même si nobi nobi! n'a absolument rien annoncé à ce sujet à l'heure où ces lignes sont écrites, on ne peut qu'espérer que l'éditeur continue sur cette saga en proposant en France les autres oeuvres, en tête Karakai Jôzu no (Moto) Takagi-san.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction