Q and A Vol.2 - Actualité manga

Q and A Vol.2 : Critiques

Q and A

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 17 Janvier 2013

Après quelques années d'absence, Atsushi est revenu dans la ville de son enfance. Il y retrouve ses amis d'autrefois, le costaud Jinno bien décidé à lui mettre des bâtons dans les roues, mais aussi la très charmante Yuho. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de retrouver également le fantôme de son frère Hisashi, mort juste avant leur déménagement ! Celui-ci n'a pas fini de veiller sur lui tout en lui jouant des tours, et les choses risquent encore de se compliquer un peu avec l'apparition d'un rival et l'arrivée de Shinobu Oouchi, qui le considère comme son premier amour...

Après un premier volume sans originalité particulière mais très agréable car regroupant à peu près tout ce qui fait la spécificité et le charme de Mitsuru Adachi, le train-train quotidien s'installe... peut-être un peu trop.

Au programme de ce deuxième volume, six nouveaux chapitres qui, il faut bien l'avouer, tournent un peu en rond, malgré l'apparition d'un rival et de la jolie Shinobu, pas encore totalement exploités, voire assez fadasses en ce qui concerne le rival, qui ne pimente pas grand chose pour le moment. En réalité, Mitsuru Adachi préfère se reposer ici sur ses acquis : un trait clair et indémodable depuis ses débuts, une narration qui coule de source, et de nombreuses notes d'humour typiques.
Ainsi esquisse-t-on toujours un sourire devant les notes d'humour auto-dérisoire, s'attaquant gentiment aux responsables éditoriaux ou dépassant le cadre du manga. Mais sur d'autres points, le bât blesse malgré tout, à commencer pas le fantôme Hisashi, qui semble avoir bel et bien trouvé sa place dans la série, une place assez discrète, ce qui n'est pas forcément un mal, mais qui gêne un peu quand l'humour se fait trop répétitif. Le coup des jupes qui volent, c'est sympathique de temps en temps, mais à la longue... En fait, Adachi installe comme ça quelques running gags qui ne sont pas forcément amusants, à l'image du rappel que la mère de Hisashi ne peut pas l'entendre, et s'essaie même à quelques idées qui auraient pu être excellentes si elles avaient un peu plus de folie, à l'image du trip philosophique de l'auteur sur quelques pages, dont la conclusion humoristique retombe un peu comme un soufflet.

Le problème, c'est que Mitsuru Adachi se contente ici de faire du Mitsuru Adachi, sans jamais chercher plus loin. On passe donc un moment agréable car les qualités visuelles et narratives de l'auteur sont toujours là, mais l'ensemble est trop convenu et mériterait bien un petit coup de boost, qui pourrait être apporté par le rival, par Shinobu ou même par Hisashi s'ils s'avèrent mieux exploités par la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs