Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 16 Novembre 2021
Guidés par leur soif de vengeance aveugle envers l'Empire qui a brisé leur vie à force de discrimination et de mépris, les soldats de l'armée anti-arès ont mis à feu et à sang la ville en n'épargnant personne, les morts civiles se comptant par dizaines, et la soldate Hackemnaier du Bureau du protocole ayant même fini par y laisser la vie, en protégeant ce qui pouvait encore l'être, tout en ayant vu ses convictions fortement mises à mal. L'heure de la conter-attaque a cependant sonné, et va notamment être menée par certaines des figures phares de la 3e section "Pumpkin Scissors", Randel Oland ayant déjà commencé à agir en venant à bout, à lui seul, de l'un des 8 chats d'assaut graffias ennemis...
Le tout début du volume commence alors par revenir encore un petit peu plus sur le caporal Oland, dès lors que l'incendie du graffias lui rappelle certains des plus douloureux souvenirs de son enfance, souvenirs forcément traumatisants et qui l'ont, sans aucun doute, beaucoup conditionné psychologiquement. Et tandis que ces quelques nouvelles informations issues du passé nous captent sans difficulté, on reste ensuite intrigué par les nouvelles conséquences physiques et mentales que l'incendie du graffias a sur lui...
C'est ensuite Alice, notre héroïne, qui est le centre de l'attention pendant plusieurs dizaines de pages, dès lors qu'elle vient s'opposer, uniquement avec son imposant cheval et sa solide épée, à un autre char d'assaut ennemi... toute l'intelligence du mangaka étant de nous faire essentiellement vivre cet affrontement à travers les soldats de l'anti-ares présents dans le char, qui pensent d'abord venir à bout de cette femme semblant folle en se présentant ainsi, mais qui vont petit à petit s'en mordre de plus en plus les doigts, tant, une nouvelle fois, Alice en impose: sa détermination, sa dignité, la puissance de son cheval, ses capacités, son sens tactique dans le feu de l'action pour utiliser intelligemment son arme, lui conféré plus d'impact et "aveugler" l'ennemi... Pour autant, Ryoutarou Iwanaga n'oublie pas, ici, de continuer à offrir un réel travail et une humanité aux adversaires de la jeune femme, qui ne se battent clairement pas gratuitement, leur profonde haine trouvant sa source dans les dérives d'un Empire qui n'est définitivement pas tout blanc, très loin de là.
Enfin, c'est aussi l'aspirant Oreld qui est ensuite mis en avant, au travers de son propre combat face à un autre char qui le traque. Le jeune homme est très loin d'avoir les compétences de Randel ou d'Alice en combat, alors c'est sur tout autre chose qu'il devra compter pour s'en sortir: son ingéniosité, son talent pour imaginer rapidement un plan visant à piéger l'ennemi, en exploitant le terrain ainsi que les moyens du bord.
Cette succession de trois affrontements aurait pu être très linéaire, mais ne l'est pas tant que ça, non seulement parce que l'auteur offre des choses variées et se veut toujours méticuleux dans les explications et dans le travail des personnages, mais aussi parce qu'en parallèle le récit avance également sur d'autres plans (les enjeux autour de Coplan, l'intervention des Claymore One, la vision des choses très intéressante du lieutenant-colonel Kelvim...), le tout annonçant une suite d'autant plus prenante.
Le tout début du volume commence alors par revenir encore un petit peu plus sur le caporal Oland, dès lors que l'incendie du graffias lui rappelle certains des plus douloureux souvenirs de son enfance, souvenirs forcément traumatisants et qui l'ont, sans aucun doute, beaucoup conditionné psychologiquement. Et tandis que ces quelques nouvelles informations issues du passé nous captent sans difficulté, on reste ensuite intrigué par les nouvelles conséquences physiques et mentales que l'incendie du graffias a sur lui...
C'est ensuite Alice, notre héroïne, qui est le centre de l'attention pendant plusieurs dizaines de pages, dès lors qu'elle vient s'opposer, uniquement avec son imposant cheval et sa solide épée, à un autre char d'assaut ennemi... toute l'intelligence du mangaka étant de nous faire essentiellement vivre cet affrontement à travers les soldats de l'anti-ares présents dans le char, qui pensent d'abord venir à bout de cette femme semblant folle en se présentant ainsi, mais qui vont petit à petit s'en mordre de plus en plus les doigts, tant, une nouvelle fois, Alice en impose: sa détermination, sa dignité, la puissance de son cheval, ses capacités, son sens tactique dans le feu de l'action pour utiliser intelligemment son arme, lui conféré plus d'impact et "aveugler" l'ennemi... Pour autant, Ryoutarou Iwanaga n'oublie pas, ici, de continuer à offrir un réel travail et une humanité aux adversaires de la jeune femme, qui ne se battent clairement pas gratuitement, leur profonde haine trouvant sa source dans les dérives d'un Empire qui n'est définitivement pas tout blanc, très loin de là.
Enfin, c'est aussi l'aspirant Oreld qui est ensuite mis en avant, au travers de son propre combat face à un autre char qui le traque. Le jeune homme est très loin d'avoir les compétences de Randel ou d'Alice en combat, alors c'est sur tout autre chose qu'il devra compter pour s'en sortir: son ingéniosité, son talent pour imaginer rapidement un plan visant à piéger l'ennemi, en exploitant le terrain ainsi que les moyens du bord.
Cette succession de trois affrontements aurait pu être très linéaire, mais ne l'est pas tant que ça, non seulement parce que l'auteur offre des choses variées et se veut toujours méticuleux dans les explications et dans le travail des personnages, mais aussi parce qu'en parallèle le récit avance également sur d'autres plans (les enjeux autour de Coplan, l'intervention des Claymore One, la vision des choses très intéressante du lieutenant-colonel Kelvim...), le tout annonçant une suite d'autant plus prenante.