Promeneuses de l'apocalypse (les) Vol.4 : Critiques

En suivant toujours soigneusement le Touringram de la grande soeur de Yôko quand il le faut, et en poursuivant désormais aussi la quête des tampons quand l'occasion se présente, nos deux héroïnes continuent leur périple en moto à travers le Japon post-apocalyptique où il n'y a quasiment plus d'humains, en arrivant désormais au bord de l'océan pour enchaîner de plus belle sur différentes destinations.

Ôarai où elle trouvent un ferry échoué et où elles imaginent ce que pouvait contenir l'aquarium, la route Nikko Irohazaka avec le sanctuaire Tôshôgu, le la Chûzenji ou encore la chute de Kegon rappelant que certaines choses dans la nature semblent quasiment immuables, la ville des motards Ogano avec à proximité le sanctuaire des motos de Chichibu, le bord du lac Shirakaba qui est l'occasion de camper dans un calme absolu, la station balnéaire de Karuizawa avec les chutes de Shiraito et le plus grand centre commercial du japon où les deux filles s'amusent bien... Sous le prisme post-apocalyptique qui leur offre un charme parfois nouveau et inédit, ces différents lieux urbain et naturels du Japon se dévoilent sous nos yeux, en me^me temps que sous les yeux de nos deux héroïnes qui, malgré le contexte où l'humanité n'existe quasiment plus, trouvent toujours le moyen de se détendre, de s'amuser, de profiter de la moindre petite chose. Si bien que, même lors de leur virée sur la Venus Line (une route des Alpes Japonaises réputée pour sa succession de paysages magnifiques) par un temps ne permettant pas d'en profiter, elles ne renoncent pas et trouvent quand même le moyen d'en faire un excellent moment !

Si le schéma typique de la série n'est aucunement bousculé ici (d'autant que les rêves/illusions de Yôko sont au second plan), deux éléments viennent changer un petit peu les choses. La première concerne une bien étrange expérience surnaturelle vécue par Airi sur le site naturel historique de Yoshimi Hyakuana, l'auteur imaginant vite fait une origine à ce site mystérieux par le biais d'une connexion extra-terrestre. Ca dénote un peu dans l'oeuvre, mais dans le fond, pourquoi pas ? Quand à la deuxième, elle arrive dans les toutes dernières pages en mettant en péril la vie de Yôko, histoire de nous laisser sur un petit climax en vue du prochain volume.