Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 19 Avril 2010
« … la volonté ne peut rien... contre l’amour… »
La vie sentimentale de notre héros évolue, mais malgré ce pas, beaucoup de chemin reste à faire. Il se bat encore contre son cœur afin de se consacrer à Hiroshi, de le préserver, ne se sentant pas digne de pouvoir commencer réellement une relation avant que la vie de celui-ci ne soit pas tout à fait rétablie. Alors qu’auparavant, la psychologie de ce personnage était intéressante, elle devient parfois lourde. En effet, Eiji a la larme facile, trop même. Il suffit qu’une personne lui raconte un épisode triste de sa propre vie pour qu’il se surprenne à pleurer. Mais ce qu’on constate également, c’est qu’il n’a pas l’air de retenir ses larmes. Dans ces moments, Eiji perd toute consistance, et ce souhait de faire de lui un homme sensible à l’écoute de tous se trouve alors comme en décalage. Les larmes de compassion sont ici de trop, et usent. De ce fait, on a l’impression de tourner en rond, et finalement, l’intérêt que l’on porte pour cette série n’est peut-être dû qu’au personnage du professeur Eiji ? Si c’est le cas, en le trouvant agaçant, c’est très vite qu’on se lassera de cette série. Au bout de cinq tomes, quel dommage ! Elle qui avait si bien commencé !