Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 05 Février 2020
Toujours séparée de Renoma, la troupe de Riku progresse dans son évasion, et doit maintenant passer le second point de contrôle pour espérer rejoindre définitivement l'extérieur. Mais la tâche n'aura rien de simple, sans compter qu'une inconnue subsiste au sein du groupe : Kenji Utsumi, ancien gardien de l'Île du Paradis, qui attend le bon moment pour faire capoter le plan et assouvir sa vengeance...
L'évasion de Riku et les siens se poursuit, et les voilà cette fois à l'extérieur... mais toujours dans l'enceinte de la structure. Pour s'échapper définitivement, le groupe doit passer les points de contrôle, une difficulté que Shinobu Seguchi explore en long et en large dans ce trente-troisième opus.
Alors, force est de constater qu'il y a une certaine répétitivité dans Prisonnier Riku. Si le cadre politique de la série apportait de sacrés enjeux, tout l'aspect évasion se révèle très classique à côté, notamment parce que nous y sommes maintenant habitués depuis les tout premiers volumes. A l'approche de la fin de la série, qui aura lieu au tome 38, on en attend sûrement davantage de l’œuvre et de son auteur.
Pourtant, le tout se révèle maîtrisé et plutôt intense dans ce qu'il propose. Shinobu Seguchi parvient toujours à renouveler les difficultés sur les plans d'évasion, et apporte ici un enjeu important : la mentalité des gardes étant ce qu'elle est suite à la révolte de Kidôin, tout faux pas entrainera la mort, et pas un simple retour en cellule. La notion de danger est bien présente dans cet opus, et doublée avec la présence de Kenji Utsumi, dont le lecteur se méfie à chaque instant, et dont on redoute les potentiels agissements à chaque instant.
La lecture est donc efficace et intense, même si la présence de Renoma manque un peu pour le moment. Aussi, les élans grotesques de l'auteur, qui donnaient un charme certains aux volumes précédents, se font ici plus discrets et sont essentiellement marqués par le personnage d'Utusmi, qui réserve d'ailleurs une fort belle séquence sur la fin du tome. Une routine s'est clairement installée dans Prisonnier Riku, ce qui n'empêche par le récit de se montrer haletant, surtout parce qu'on redoute une suite bien plus ambitieuse étant donné que la fin est proche.
Et c'est d'ailleurs la toute fin de ce trente-troisième volet qui bien secouer nos attentes. Nous n'en diront pas plus, mais ce qui devait arriver arriva, et permet de rompre la linéarité de la progression de nos héros. A voir comment le groupe de Riku fera face à une telle difficulté, mais il est agréable de conclure sur un tel cliffhanger, qui nous fera attendre la suite avec un énorme intérêt.
L'évasion de Riku et les siens se poursuit, et les voilà cette fois à l'extérieur... mais toujours dans l'enceinte de la structure. Pour s'échapper définitivement, le groupe doit passer les points de contrôle, une difficulté que Shinobu Seguchi explore en long et en large dans ce trente-troisième opus.
Alors, force est de constater qu'il y a une certaine répétitivité dans Prisonnier Riku. Si le cadre politique de la série apportait de sacrés enjeux, tout l'aspect évasion se révèle très classique à côté, notamment parce que nous y sommes maintenant habitués depuis les tout premiers volumes. A l'approche de la fin de la série, qui aura lieu au tome 38, on en attend sûrement davantage de l’œuvre et de son auteur.
Pourtant, le tout se révèle maîtrisé et plutôt intense dans ce qu'il propose. Shinobu Seguchi parvient toujours à renouveler les difficultés sur les plans d'évasion, et apporte ici un enjeu important : la mentalité des gardes étant ce qu'elle est suite à la révolte de Kidôin, tout faux pas entrainera la mort, et pas un simple retour en cellule. La notion de danger est bien présente dans cet opus, et doublée avec la présence de Kenji Utsumi, dont le lecteur se méfie à chaque instant, et dont on redoute les potentiels agissements à chaque instant.
La lecture est donc efficace et intense, même si la présence de Renoma manque un peu pour le moment. Aussi, les élans grotesques de l'auteur, qui donnaient un charme certains aux volumes précédents, se font ici plus discrets et sont essentiellement marqués par le personnage d'Utusmi, qui réserve d'ailleurs une fort belle séquence sur la fin du tome. Une routine s'est clairement installée dans Prisonnier Riku, ce qui n'empêche par le récit de se montrer haletant, surtout parce qu'on redoute une suite bien plus ambitieuse étant donné que la fin est proche.
Et c'est d'ailleurs la toute fin de ce trente-troisième volet qui bien secouer nos attentes. Nous n'en diront pas plus, mais ce qui devait arriver arriva, et permet de rompre la linéarité de la progression de nos héros. A voir comment le groupe de Riku fera face à une telle difficulté, mais il est agréable de conclure sur un tel cliffhanger, qui nous fera attendre la suite avec un énorme intérêt.
08/07/2021 