Princess princess Vol.2 : Critiques

"J'ai l'impression qu'on a vécu quelque chose de semblable, lui et moi ..."

On était resté sur le problème de Sayaka, la cousine pour le moins envahissante de Tôru. Continuant sur sa lancée, la frêle (?) jeune fille déballe son sac de sentiments exagérés et peu crédibles, et, afin de la faire fuir, Shihodani lui fait croire que l’homme qu’elle idéalise est en réalité gay. Efficace, le subterfuge aura l’avantage de plaire aux lectrices, et d’en rajouter dans l’humour de la série. Les deux amis sont d’ailleurs devenus des copies conformes … Même attitude, mêmes réactions, Tôru et Shihodani constituent pourtant le point central de ce deuxième tome : il en effet question de confidences, et de mal être. On débute l’histoire avec le passé du petit nouveau, qui parle de son adoption par son oncle et sa tante, et des étranges sentiments que sa cousine a développés à son égard. Ensuite, c’est le tour de la princesse aux cheveux longs de se confier à propos de la place qu’il occupe dans sa famille. A croire que l’environnement familial est le seul problème, la mangaka en rajoute avec une petite visite chez Akira, qui paraît bien banal à côtés de sa mère, son père ou de ses frères et sœurs. Cette dernière partie du manga est, quant à elle, hilarante. Bien que totalement caricaturale et exagérée, le comique passe bien et on s'amuse de voir nos deux héros se tromper sur toute la ligne.

Sans doute un peu trop de drame dans ce volume, l’humour y est quelque peu abandonné, et lorsqu’il est présent, il y est de manière trop condensée : un peu d’exagération ne fait pas de mal, mais confondre Tôru et Shihodani avec des filles en public alors qu’ils sont habillés comme des garçons … C’est peu être un peu trop. On préférait la meilleure répartition du tome 1, qui alliait plus subtilement rire et sérieux, sans en rajouter sur le texte superflu ou les situations comiques. L'apprentissage de l'autre pouvait se faire plus subtilement, avec moins de lourdeurs et surtout sans donner l'impression de se répéter. En somme, un tome qui perd un peu de sa qualité, et qui déçoit quelque peu. Les personnages secondaires sont presque totalement oubliés, heureusement que les bonus de fin permet de conclure en beauté : les bla bla de l’auteur son divertissants, bien que seuls les curieux s’y attarderont, étant donné la taille importante que ceux-ci représentent.