Play! Vol.2 - Actualité manga

Play! Vol.2 : Critiques

Play!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 24 Octobre 2011

A présent formé et commençant à acquérir de l'expérience, le groupe Angelilly décide de passer une audition pour participer à un festival. Nos héros y retrouvent leurs meilleures ennemie, et vont avoir fort à faire pour se classer en tête du concours, d'autant qu'il leur faut composer une chanson sur le thème de l'amour et qu'aucun d'eux n'est très calé en la matière. Les membres du groupe décident alors de se reposer sur la pureté des écrits d'Uta.

Après un premier volume qui peinait beaucoup à convaincre, on est surpris en bien de voir l'histoire de Play! évoluer réellement, ici autour des premiers pas d'Angelilly sur scène, via le concours devant les amener à participer à un festival. De manière générale, tout reste très classique, les paroles écrites par Uta dégoulinent de guimauve et les étapes de création et de lancement d'un groupe sont survolées et ne s'embarrassent pas vraiment d'un quelconque souci de réalisme (de ce côté-là on est très loin d'un manga comme Beck), mais on reste étonnamment diverti par les quelques petites péripéties attendant ce groupe, via son évolution pendant le concours puis le festival, où l'osmose collective qui s'est créée entre les membres puis les talents et le gain d'expérience de chacun sont mis en avant. Les premiers pas d'Angelilly sont faits et sont d'autant plus sympathiques à suivre que le coup de crayon de Q-Taro Hanamizawa, s'il reste encore parfois trop léger ou inégal, est capable d'offrir des bouilles attachantes à ses personnages, à commencer par une Uta plus mignonne que jamais. Les fans de moe seront plutôt heureux, les autres vomiront face à la guimauve se dégageant de cette héroïne. Dans tous les cas, on ne peut que reconnaître le charme des protagonistes dans leur catégorie.

Malheureusement, à côté de ça, l'aspect tranche de vie de la série reste, lui, moins convaincant. Si le retour à la maison de la grande soeur d'Uta annonce une cohabitation difficile entre celle-ci et Taichi, ce qui se présente d'abord comme une situation houleuse finit rapidement par tourner en rond, la faute à des quiproquos et des maladresses de Taichi très classiques, parfois à la limite de la vulgarité (le coup des serviettes absorbantes est plutôt de mauvais goût). Et du côté de l'évolution de la relation entre Taichi et Uta, si on la ressent parfois et qu'elle semble bel et bien là, il est dommage de voir à chaque fois le fan-service et les réflexions neuneus de notre héros prendre le dessus.

Si Play! reste un divertissement inégal, une amélioration est présente par rapport au premier tome. On oubliera l'humour vaseux propice au fan-service et la relative idiotie des personnages pour trouver un certain plaisir dans l'évolution du groupe et la jolie frimousse d'Uta, qui reste attachante à partir du moment où elle n'ouvre pas la bouche.

Malgré quelques coquilles dans la ponctuation, l'édition de Taifu reste globalement satisfaisante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs