Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 31 Août 2020
C'est un grand jour pour notre cher Gédéon Véloutre ! Une journaliste du "Cycle Fan", un magazine de vélos réputé, doit venir faire un reportage au Strade Bianche, et le magasin devrait donc enfin faire parler de lui pour sa partie vélo, et non plus uniquement pour les pizzas et pancakes de sa partie restaurant... Mais encore faut-il que la journaliste en question arrive sans petites surprises jusqu'au magasin ! Car la dénommée Isabelle Yura est elle aussi une loutre, et en visitant le coin tout le monde la prend pour notre héros qui se serait travesti, tant la ressemblance entre les deux est frappante. Nourrie par ces rencontres, Isabelle se met alors en tête que Véloutre aime se travestir, et ce n'est que le début des "ennuis" quand les deux loutres se retrouvent, plus tard, en position de rivalité dans une course de cyclo-cross. Et pourtant, au fil du temps, un certain lien pourrait bien se construire entre Gédéon et Isabelle...
Après le cas d'André dans le volume précédent, c'est donc un autre nouveau personnage qui vient animer considérablement le tome 6 des Petits Vélos ! Et Isabelle tient bien son rôle à chacune de ses apparitions dans certains chapitres du volume. Cela commence par sa rencontre avec Gédéon sous des allures assez humoristiques via les quiproquos, puis arrive la petite rivalité du cyclo-cross qui s'achève de bien jolie manière, et déjà on sent qu'une certaine complicité naît entre les deux loutres. Puis tous deux se recroisent dans un tout autre contexte dans la dernière partie du tome, avec à la clé de nouvelles possibles évolutions... On sent Keiko Koyama venir dès lors qu'elle évoque le mariage d'une amie d'Isabelle tandis que celle-ci reste toujours célibataire, puis que les parents de Véloutre lui demandent s'il a quelqu'un dans sa vie, et il est alors rigolo de voir ce dernier finir par penser à Isabelle. Lui qui pensait ne jamais trouver une fille de la même espèce qui soit aussi passionnée que lui par le vélo, aurait-il eu tort ? On suit tout ça avec un mélange d'amusement et d'entrain, et il ne fait aucun doute qu'Isabelle gagnera encore en importance par la suite.
Mais au-delà de ça, bien sûr, l'oeuvre est toujours nourrie de la thématique omniprésente autour du vélo. La présence d'Isabelle permet d'aborder le cyclo-cross ou encore le camping à vélo avec certaines subtilités (comment attacher son matériel sur le vélo, comment se servir de celui-ci comme "tige" de tente). D'autres personnages secondaires habituels ou moins habituels sont l'occasion de parler des brevets (randonnées très longue distance), du travail de coursier (avec une petite révélation sur le chat Peluche), du Giro d'Italie et de sa rudesse/beauté, ou même de l'origine du gâteau Paris-Brest (dont le lien avec le cyclisme est bien connu ici, mais sans doute moins au Japon). Et certains petit chapitres viennent compléter le tout en restant légers, comme quand il y a un problème de selle à décoincer, ou quand le manga du lémurien se voit adapté en série TV avec (du moins, normalement) le Strade Bianche parmi les décors du tournage. Autant de petits instants montrant que le magasin-restaurant de notre chère loutre reste un joli lieu de rencontres, d'échanges et de vie.
On se trouve donc une nouvelle fois avec un volume très sympathique, où Keiko Koyama n'a aucun mal à se renouveler et sait même joliment enrichir son petit univers. Les Petits Vélos reste une série qui sort des sentiers battus autant par son sujet que par le format de ses chapitres et son style visuel, ce qui fait qu'on pourrait la sous-estimer et passer à côté sans y faire attention. Pourtant, cette petite tranche de vie animalière et cycliste continue d'avoir un charme bien à elle.
Après le cas d'André dans le volume précédent, c'est donc un autre nouveau personnage qui vient animer considérablement le tome 6 des Petits Vélos ! Et Isabelle tient bien son rôle à chacune de ses apparitions dans certains chapitres du volume. Cela commence par sa rencontre avec Gédéon sous des allures assez humoristiques via les quiproquos, puis arrive la petite rivalité du cyclo-cross qui s'achève de bien jolie manière, et déjà on sent qu'une certaine complicité naît entre les deux loutres. Puis tous deux se recroisent dans un tout autre contexte dans la dernière partie du tome, avec à la clé de nouvelles possibles évolutions... On sent Keiko Koyama venir dès lors qu'elle évoque le mariage d'une amie d'Isabelle tandis que celle-ci reste toujours célibataire, puis que les parents de Véloutre lui demandent s'il a quelqu'un dans sa vie, et il est alors rigolo de voir ce dernier finir par penser à Isabelle. Lui qui pensait ne jamais trouver une fille de la même espèce qui soit aussi passionnée que lui par le vélo, aurait-il eu tort ? On suit tout ça avec un mélange d'amusement et d'entrain, et il ne fait aucun doute qu'Isabelle gagnera encore en importance par la suite.
Mais au-delà de ça, bien sûr, l'oeuvre est toujours nourrie de la thématique omniprésente autour du vélo. La présence d'Isabelle permet d'aborder le cyclo-cross ou encore le camping à vélo avec certaines subtilités (comment attacher son matériel sur le vélo, comment se servir de celui-ci comme "tige" de tente). D'autres personnages secondaires habituels ou moins habituels sont l'occasion de parler des brevets (randonnées très longue distance), du travail de coursier (avec une petite révélation sur le chat Peluche), du Giro d'Italie et de sa rudesse/beauté, ou même de l'origine du gâteau Paris-Brest (dont le lien avec le cyclisme est bien connu ici, mais sans doute moins au Japon). Et certains petit chapitres viennent compléter le tout en restant légers, comme quand il y a un problème de selle à décoincer, ou quand le manga du lémurien se voit adapté en série TV avec (du moins, normalement) le Strade Bianche parmi les décors du tournage. Autant de petits instants montrant que le magasin-restaurant de notre chère loutre reste un joli lieu de rencontres, d'échanges et de vie.
On se trouve donc une nouvelle fois avec un volume très sympathique, où Keiko Koyama n'a aucun mal à se renouveler et sait même joliment enrichir son petit univers. Les Petits Vélos reste une série qui sort des sentiers battus autant par son sujet que par le format de ses chapitres et son style visuel, ce qui fait qu'on pourrait la sous-estimer et passer à côté sans y faire attention. Pourtant, cette petite tranche de vie animalière et cycliste continue d'avoir un charme bien à elle.