Perfect World Vol.6 - Actualité manga
Perfect World Vol.6 - Manga

Perfect World Vol.6 : Critiques

Perfect World

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 19 Février 2018

Critique 2


Face à la déception de Keigo et de Kaede qui ont vu leur demande rejetée par Ayukawa, Tsugumi choisit d'agir. Elle ne conçoit pas qu'un autre architecte que son ex puisse prendre en charge la réalisation de la maison de ses amis, et se décide alors à revoir Ayukawa pour lui en parler. Elle fait donc une croix sur sa résolution de ne plus le revoir, mais comment se passeront leurs retrouvailles, et quelles en seront les conséquences ?


Cette fois-ci, Rie Aruga met beaucoup plus l'accent sur l'aspect relationnel et sentimental de la série, quitte à aborder moins en profondeur le sujet du handicap. Celui-ci reste néanmoins omniprésent pendant toute la lecture, au moins au second plan, à travers le projet de maison de Keigo et de Kaede. A ce titre, la mangaka, sans vraiment entrer dans les détails, évoque quand même assez bien la conception de cette future maison sur le plan architectural, que ce soit concernant la mobilité dans la future demeure, ce que la bâtisse deviendra plus tard, ou son incursion dans le paysage. Mais ce qui intéresse le plus sur ce point, c'est le tout début du volume, et le travail effectué sur les doutes de Kaede. Une nouvelle fois, Aruga fait des merveilles de justesse et de réalisme dans l'abord profond de ses personnages, ici on cerne bien le ressenti de la jeune femme handicapée et qui n'a plus que quelques années à vivre, tant elle a peur d'être un fardeau pour celui qu'elle aime et risque de se replier sur elle-même, alors qu'elle n'aspire bien sûr qu'au bonheur avec Keigo. Et ses doutes face à l'avenir ne peuvent que trouver un écho en ce que Kawana et Ayukawa ont eux-mêmes vécu ensemble...


Mais avec le projet de maison de Keigo et Kaede, ce volume est marqué par les retrouvailles entre Kawana et Ayukawa. Des retrouvailles normalement strictement professionnelles, et qui pourraient durer plusieurs mois puisque Kawana n'est pas loin d'atteindre son rêve d'être décoratrice d'intérieur. Des retrouvailles qui, malgré la volonté ferme des deux anciens amoureux de ne plus se voir comme tels, ne peuvent que semer quelques doutes autour d'eux. Ainsi, Aruga n'oublie pas d'aborder avec toujours autant d'application Nagasawa, qui a forcément quelques craintes, même si Ayukawa lui dit clairement qu'il va être amené à revoir plusieurs fois Kawana pour le travail, mais qu'il n' a pus rien entre eux. Mais c'est surtout sur Koré-éda que la mangaka continue d'offrir son attention, en présentant certains éléments de son passé et de sa famille, et en véhiculant toujours en lui des choses positives : même s'il a des doutes qui menacent à un moment de le faire tomber dans la colère, il continu de faire la part des choses, de chercher le bonheur de celle qu'il aime, et a à ce titre une réaction très bénéfique enfin de volume vis-à-vis d'Ayukawa. Quant à Ayukawa et Kawana eux-mêmes, on suit avec bienveillance et éventuellement frustration (car on sent bien par moments que la situation ne leur convent pas entièrement) leur désir de mettre définitivement un terme à ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre, en en faisant quelque chose de positif pour continuer d'avancer, et en voulant donner un réel sens à leurs retrouvailles tant d'années après le lycée. A ce titre, beaucoup de petits moments sont riches de sens, comme quand ils sont dans leur ancien lycée.


Cette fois, le récit frôle parfois trop le mélo dans ce volume assez calme, mais Rie Aruga ne s'égare jamais et continue d'aborder avec beaucoup de justesse ses personnages. Reste l'événement de fin de tome, qui est vraiment très gros, surtout en arrivant juste à ce moment-là, mais il a quand même le mérite de laisser sur un moment de tension assez terrible...


Critique 1


Kaede, jeune femme en fauteuil, et son compagnon Keigo souhaitent construire leur propre demeure, mais Ayukawa a refusé cette tache. Ne comprenant pas ce choix, Kawana part obtenir des explications. Le choix final dépendra alors de la décision de Kaede... Sans le savoir, Ayukawa et Kawana se jettent dans un projet au dénominateur commun : l'accomplissement de leurs rêves.


Les retrouvailles entre Kawana et Ayukawa devaient forcément avoir lieu, et c'est dans ce tome que Rie Aruga réunit les deux anciens tourtereaux. L'ensemble du tome va alors se concentrer sur cette histoire de demeure à bâtir et traiter différents éléments scénaristiques autour de cet arc.


Point de tension que beaucoup attendaient, les retrouvailles entre Kawana et Ayukawa occupent une bonne partie de ce tome. On pouvait craindre que la mangaka parte dans quelque chose de trop classique, mais, bien au contraire, c'est avec beaucoup de maturité que l'intrigue évolue, sans jamais partir dans des drames amoureux à tout va. Pourtant, des complications vont avoir lieu, il ne sera pas simple pour les deux anciens petits-amis de se côtoyer tandis que Koré-éda, lui, ne vivra pas forcément la situation de la meilleure des manières.


Peut-être est-ce parce que l'autrice dévoile dans sa postface avoir perdu sa mère quelque temps auparavant, mais c'est sous un angle extrêmement positif que l'ensemble est traité. La jalousie, parfois présente, est utilisée de manière à faire aller les personnages de l'avant, sans mauvais sentiments aucun les uns contre les autres, et les regrets eux aussi vont permettre une évolution chez les trois personnages centraux du récit. A vrai dire, nous ne sommes pas très loin d'un titre feel good tant les évènements relations dirigent les personnages vers un futur radieux. Certes, il y a les chagrins amoureux du passé, mais la mangaka choisit de s'en servir comme tremplin pour mieux rebondir, et que chacun tire du positif de ses expériences passées, plutôt que d'offrir une intrigue sentimentale dramatique redondante.


L'intrigue sur la maison de Kaede et Keigo fait un pas évident en avant. Les concernant, on prend plaisir à voir leur rêve se réaliser petit à petit puisque le couple nous avait efficacement émus dans le tome précédent. Pour le reste, c'est bien vers les accomplissements de Kawana, Ayukawa et Koré-éda qu'on s'intéresse. Sans parler des légères tensions sentimentales, évidentes et traitées sans excès, on ressent l'installation d'une finalité pour chacun des personnages. Alors que les premiers tomes parlaient explicitement d'une relation amoureuse en s'appuyant sur le sujet du handicap, le thème central du tome semble être le rêve, et la manière dont on peut se donner les moyens d'atteindre un futur idéal. Le sujet du handicap reste très présent, avec Kaede et Keigo d'une part, mais est utilisé ici pour véhiculer un message plus que jamais positif. A force de persévérance, les personnages principaux du titre parviennent à aller de l'avant, une atmosphère extrêmement positive qui fait un bien fou et a de quoi mettre du baume au cœur.


L'aura globale du tome tranche toutefois avec sa finalité, un peu plus grave, mais qui ramène le sujet du handicap au centre de l'intrigue. Une nouvelle épreuve semble s'imposer à Kawana et Ayukawa, reste à voir désormais quel impact le fameux événement aura sur la suite de la série. Dans tous les cas, Perfect World ne perd pas en qualité, la série se renforce même avec une maturité toujours plus présente et une aura feel good sur certains passages qui permet d'équilibrer le récit, après le dramatique troisième tome.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs